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Si votre home sweet home est équipé d'une chaudière, vous vous êtes forcément déjà posé la question : "mais au fait, combien consomme-t-on de gaz à la maison ?". Sinon, c’est que la réponse (un joli montant apposé sur votre facture), est directement venue à vous.
Dans les deux cas, il y a peu de chance que ces données chiffrées vous laissent indifférent sachant que le chauffage pèse pour près des 2/3 des dépenses en énergie. Donc la facture est rarement "light"...
Alors, pour mieux la digérer, la meilleure idée, c’est de commencer par comprendre comment est fixé le prix du gaz,comprendre de quoi est composée votre conso de gaz, comment la mesurer si besoin et, surtout, comment baisser votre conso de gaz si possible… Vous venez ?
Sommaire
Tenez-vous bien, chaque ménage dépense en moyenne près de 2900 € par an(1) pour payer ses factures d’énergie selon les données communiquées en 2019, soit avant l'envolée spectaculaire des prix du gaz. Ce qui était déjà un montant conséquent, on est d’accord.
À savoir que la plus importante part du budget est dépensée au nom du chauffage. Et même si vous déambulez en col roulé pendant les 6 mois les plus froids de l'année, la nécessité de cuisiner et le besoin d’eau chaude feront que vous aurez, quoi qu’il arrive, bien du mal à vous en passer de cette conso de gaz.
En revanche, il existe plusieurs chemins pour réduire la casse. Et là, ça devient (vraiment) intéressant ! Mais un peu de patience, on va y revenir plus longuement un peu plus bas dans l'article.
En attendant, tant qu’on est dans la section des moyennes françaises pour avoir une vision d’ensemble, sachez que 42% des Français se chauffent au gaz(2) (ce qui en fait le type de chauffage le plus convoité dans l’hexagone). Au moins, ça vous apporte un peu de compagnie pour lutter contre la surconsommation d’énergie. Car tout le monde est dans le même bateau. À savoir, trouver la/les réponse(s) à cette question : “comment adoucir ma facture de gaz mensuelle ?” et ce, malgré une envolée des prix du gaz assez vertigineuse…
On va passer aux exemples plus concrets. C’est mieux pour s’approprier des chiffres dans la vraie vie ;). Alors, sachez que d’après l’ADEME(3) :
Évidemment, plus on est nombreux, plus on est de fous, mais pas que... plus on consomme d'énergie. Donc cela dépendra aussi de la taille de votre foyer (le nombre de shampooings par semaine ou la démultiplication des bains, par exemple, ça compte !)
Pour obtenir cette fourchette en euros (oui, c'est plus parlant), reste donc à multiplier ces données par le prix du kWh qui s’affiche sur votre contrat.
En tout cas, cette fourchette est la preuve que selon le type de logement concerné, l’année de construction et la superficie à chauffer, la conso de gaz peut vraiment être décuplée, ou réduite de moitié (notre option préférée).
Si vous avez besoin de réaliser un calcul (ou au moins une estimation) plus précis(e), voici comment réaliser cette opération fastidieuse mais utile si vous devez acheter du gaz (comme les bouteilles de gaz butane ou propane par exemple). Eh oui tout le monde n'est pas forcément raccordé au réseau et comme ce sont des produits dangereux on ne peut pas les stocker comme on veut. D'où l'importance aussi, de savoir calculer au plus juste !
On l’a déjà dit, mais on le répète. Le chauffage est LE premier poste de conso d’énergie à la maison. Et quand on chauffe au gaz, ce montant représente en moyenne 1415 € par an(2). Ça ne blague pas. Même avec des réserves, difficile d’encaisser ce coût chaque année (sachant qu’il tend clairement à s’intensifier). Alors autant chercher à baisser sa conso de chauffage ! Sachant que cet effort ne revient pas forcément à renier son confort. Juste à redoubler de vigilance pour éviter le gaspi d’énergie ! Une bonne résolution à creuser, si bien qu’on va évoquer thermostat connecté et éco-gestes un peu plus bas…
En cuisine, certains logements fonctionnent au gaz. Ce qui en fait un second poste de conso sur lequel on a tout intérêt à se pencher pour grignoter moins d’énergie. De fait, il va falloir apprendre par cœur (et appliquer) ces petits gestes qui permettent d’avoir un meilleur usage du four et des plaques de cuisson. Par exemple : couvrir systématiquement les casseroles, éteindre le four 5 minutes avant que le minuteur ne sonne ou ne choisir que des plaques adaptées à la taille des poêles. Allez, motivation, il est l’heure d’être exemplaire au moment de préparer des petits plats maison !
Comme on est nombreux à vivre d’amour et d’eau chaude, il faut comprendre que chauffer l’eau revient à consommer du gaz (attention à la surconsommation de la chaudière au gaz quand on en a une en tout cas !). Alors plus on sollicite le robinet d’eau chaude, plus on grappille de l’énergie. Et ça concerne aussi bien le bain que la douche, et même le lavage à la main de la vaisselle ! C’est exponentiel : plus on fait couler l’eau longtemps et chaudement, plus ça nous coûte de l’argent. D’où l’importance d’être autant économe que possible à l’heure de la toilette et du lavage des assiettes et de ne pas régler la température de l'eau chaude au maximum…
Parmi les 3 postes de conso qu’on vient de citer (chauffage, cuisine et eau sanitaire), plus on coche de cases, plus on consomme de gaz, évidemment. C’est le premier critère différenciant entre deux logements lambda ! Après, la façon d’utiliser chacun d’eux est aussi un paramètre à prendre en compte puisque les bonnes et les mauvaises habitudes dictent la loi côté facture de gaz. Si vous prenez des bains tous les quatre matins, que vous cuisinez sans ne jamais couvrir les casseroles sur le feu ou que vous laissez allumé le chauffage au même stade toute la journée sans forcément être là, vous ne pouvez pas vous attendre à être étiqueté “d’exemplaire”. Une conso d’énergie plus light, ça se mérite et ça se travaille avec de bons réflexes à intégrer à son mode de vie ! No pain, no gain.
Faut-il vraiment préciser que la conso de gaz d’une maison de 100 m2 n’est pas vraiment (ou plutôt pas du tout) comparable à celle d’un appartement de 60 m2 ? En effet, plus il y a d’espace, ben… plus il y de mètres carrés à chauffer.
Dans la même logique, plus il y a d’habitants dans le foyer, plus on consomme. Car plus de personnes signifie plus de douches, plus de vaisselle à laver et plus de présence dans le logement (donc plus de besoin de chauffer). Ainsi, une personne vivant seule, qui ne rentre que le soir et qui sort pas mal le week-end n’a pas autant de besoins qu’une famille de 4 personnes cumulant télétravail, mercredis à la maison et peu de sorties les jours off.
Sans oublier la date de construction du bâti. Car généralement, cette donnée est un véritable indicateur en matière d’isolation. Plus l’habitat est neuf, plus il a de chances d’être bien isolé. En effet, la réglementation thermique des constructions est chaque fois plus exigeante et plus performante, là où les vieux habitats riment trop souvent avec passoire thermique.
Bref, tout ça pour dire que le type de maison influence grandement le niveau de consommation ! Même s’il y a – oui, encore - d’autres critères à ajouter sur la balance ;). Justement, on a écrit un article sur les classes énergie pour vous aider à vous y retrouver et voir où se situe votre logement.
La zone géographique de votre cocon est, elle aussi, l’un des facteurs clés d’une conso de gaz plus ou moins salée. Si vous habitez dans un coin où l’hiver est tout doux, aka le Sud de la France par exemple, en principe, vous allez allumer votre chauffage plus tardivement et moins fort qu’un habitant de haute montagne. Votre département ne se contente donc pas d’apparaître sur votre plaque d’immatriculation : il impacte réellement votre facture de gaz mensuelle ! Que voulez-vous. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre : être épargné de canicule l’été et payer moins de chauffage en hiver…
L’isolation, c’est l’habit qui couvre la maison et qui lui permet d’être plus ou moins perméable aux variations climatiques. Lorsqu’elle est bancale, on a beau chauffer l’intérieur à bloc, la chaleur finit par s’évaporer. Inversement, le froid extérieur s’infiltre plus facilement. Coucou les déperditions d’énergie et la facture au gaz qui gonfle sans même garantir de confort (panique à bord). Voilà pourquoi c’est important d’avoir des murs, un toit, un sol et des fenêtres bien isolés ! Car cette performance-là se ressent aussi bien sur le confort quotidien que sur le coût à débourser en fin de mois ! En effet, avec une bonne isolation, les degrés de gagnés grâce au chauffage restent sagement dans les pièces auxquelles ils sont prédestinés pour nous chauffer au plus près de nos besoins réels. Et ça, on aime.
Pour mieux gérer sa conso de gaz à la maison, la meilleure façon de s’y prendre reste de l'estimer en amont. Pourquoi ? Eh bien, parce que si vous pouvez pointer du doigt ce qui consomme le plus d’énergie, vous serez plus armé pour agir et ainsi réduire efficacement votre facture. Logique, non ?
Adopter un thermostat connecté, c’est comme s’entourer d’un coach personnalisé… en conso de gaz à la maison. Grâce à l’appli intelligente qui va avec (son assistant grosso modo), on peut piloter son chauffage et donc agir sur la principale source de dépense mais aussi suivre directement sur smartphone, en quelques clics à quoi ressemble la conso jour par jour et mois par mois pour cibler ce qui ne va pas. En prime, on a droit, avec la Station Sowee by EDF qui intègre un thermostat connecté, à recevoir des alertes en cas de surconsommation ou des comparatifs pertinents pour se motiver à faire mieux !
Pour ce qui est de limiter les dépenses de chauffage, justement le thermostat connecté permet un pilotage de son chauffage plus précis (et plus simple en plus !). Le principe : enregistrer son planning horaire à l’avance pour adapter le chauffage à ses habitudes et à son mode de vie perso. Il suffit de paramétrer un programme de chauffe au degré près pour consommer de façon plus juste. Par exemple, en passant le chauffage systématiquement en mode éco en journée les jours où on est au boulot et les enfants à l’école. Le début des économies quoi !
On ne présente plus Gazpar, le compteur communicant qui remplace progressivement les compteurs d’autrefois. Son point fort ? Grappiller les infos de conso en temps réel pour les transmettre, deux fois par jour, aux gestionnaires des réseaux. D’où la possibilité de suivre et consulter sa conso au quotidien depuis l’Espace client du fournisseur choisi. En gros, quand on n’a pas de thermostat connecté, on peut au moins se satisfaire de pouvoir compter sur un “ami” qui est au taquet sur nos dépenses de gaz. Voilà.
Se chauffer, cuisiner, se laver et recommencer : ça en fait du gaz à payer ! Alors, pour aider la facture d’énergie à retrouver une taille de guêpe, il ne s’agit pas de ne plus utiliser la cuisinière ou les radiateurs, mais plutôt de mieux les utiliser. Fini le laisser-aller, on s’abonne à la team éco-gestes et bonnes habitudes. Après tout, ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières !
Voici donc notre Best Of des bons réflexes à appliquer (⚠ attention, spoiler, la méthode n°3 est notre préférée).
Y’a plus qu’à, comme on dit !
(1)ADEME, Eau et énergie, quelle consommation ?