Écolo, agréable, propre, silencieuse, la voiture électrique prend ses marques, doucement, mais sûrement, dans le paysage automobile français.
Le contexte ? Une véritable prise de conscience sociétale sur la pollution atmosphérique liée à l'automobile, des transports en commun1 qui montrent l’exemple et des solutions de points de recharge à la fois plus performantes et plus nombreuses.
De quoi booster la croissance des ventes, qui devrait être multipliée par 10 d’ici 20222 à l'échelle mondiale. Une petite goutte d’eau dans l'univers automobile qui sonne néanmoins une nouvelle ère à fort potentiel ; celle de l’électrique, de l’écologique et du confort. Allez, voici 4 raisons de croire en cet avenir prometteur.
Investir dans un véhicule électrique est écoresponsable
Ce n’est pas un secret. Les dernières années ont vu croître une véritable prise de conscience écologique, tout secteur confondu. Et le monde de l’automobile n’y échappe pas. Après plus d’un siècle d’existence, celui-ci voit émerger et s’installer peu à peu, la tendance de la voiture électrique.
Dite « propre », celle-ci ne dégage pas de gaz d’échappement, en partie responsable de la pollution dans les zones urbaines. Au total, ce sont 9 tonnes de C02 contre 22 tonnes pour un véhicule thermique, pendant un cycle de vie de 150 000 km selon l'ADEME. Une donnée non négligeable à l’heure où l’on envisage la circulation alternée comme solution de repli pour combatte la pollution extérieure.
En France, la vente de véhicule élec' représente aujourd'hui environ 1% des ventes de voitures. Chez Nissan, l’un des constructeurs les plus engagés dans l’automobile électrique, cette tendance représentait (déjà) 1,6% de ses parts de marché en 20163. Un petit chiffre en apparence, évoquant pourtant une énorme réussite pour un marché ayant démarré il y a quelques années à peine.
Pour en revenir aux économies, autre petit chiffre qui n’en est pas un : la voiture électrique devrait réduire, d’ici 5 ans, la consommation de pétrole de 0,2%4. Un bon début pour polluer de moins en moins lors de nos déplacements en voiture…
Conduire un véhicule électrique est ultra confortable
Après la dimension écolo, le confort est l’autre grand atout du véhicule électrique. Automatique, celui-ci se passe d’embrayage et de boîte de vitesse pour assurer une conduite silencieuse, sans vibration et tout en douceur. LE plaisir de conduire dans toute sa splendeur ! Un argument de taille pour séduire de nombreux conducteurs.
D’ailleurs, les Français parcourent 16 000 km par an à bord d’un véhicule électrique (contre 11 000 avec un véhicule classique) et le véhicule élec’, souvent acheté au départ comme « second véhicule », devient, dans la majorité des cas, le véhicule principal du foyer3.
À croire qu’essayer, c’est l’adopter… Difficile de faire marche arrière lorsque l'on a goûté à son confort de conduite !
Adopter l’élec’ mène à des économies (oui, oui !)
Aujourd’hui, l’un des principaux freins à l’achat d’un véhicule électrique est son prix. Il est vrai que l’investissement de départ et l’équipement éventuel à prévoir ont un coût.
Néanmoins, substituer une voiture électrique à un véhicule polluant engendre, à l’usage, bon nombre d’économies. Coût du carburant (l’équivalent de 2€ pour 100 km, soit jusqu’à 800€ d’économies sur un an5), durée de vie du moteur (qui, contrairement aux véhicules « classiques », s’use très peu), aides financières (6 000€ de prime écologique et 4 000€ de prime à la casse pour toute mise en rebut d'un véhicule diesel de plus de 10 ans), coût décroissant des batteries…
Oui, après les dépenses viennent les bonnes nouvelles, heureusement.
Mais surtout, recharger un véhicule élec’ est de plus en plus accessible
Le ravitaillement de la voiture élec’ et sa limite en termes d’autonomie, est un sujet sensible. Pour cause, ce point représente un véritable frein psychologique à l’achat. À tort… Pour plusieurs raisons.
D’abord, la majorité des conducteurs français parcourent moins de 50 km par jour. Ensuite, la dernière voiture électrique sortie sur le marché (la Renaut Zoé, en début d'année 2017), présente 300 km d’autonomie réelle. Mieux, les points de recharge publics poussent comme des champignons (il en existe 16 000 aujourd’hui, il en existera 200 000 d’ici la fin 20206) sur les autoroutes et en ville.
Encore mieux : le détour à la station de service n’est plus un passage obligatoire. De nombreux modes de recharge installés à domicile (mais aussi dans un nombre croissant de parkings), permettent désormais de recharger son véhicule tranquillement à la maison ou au bureau. Pratique quand on sait qu’une voiture est stationnée à 80% du temps.
Côté choix, il y a… le choix. S'il est possible de brancher sa voiture sur une prise domestique, ce parti pris est peu recommandé pour des questions de sécurité. L’idéal ? Installer un équipement de recharge chez soi en choisissant la puissance (prise de recharge à charge normale, borne rapide ou semi-rapides) et les services connectés (Sowee proposera, d’ici début mai, une offre tout indiquée, à découvrir ici !)… À chacun le système qui lui convient le mieux d’un point de vue contraintes, priorités, prix, habitat.
Alors, convaincus ?
Sources :
1. 95% des Transports sur rails seraient électriques, Conférence Electric Days janvier 2017. 2. Prévisions de l’Agence internationale de l’énergie AIE. 3. Conférence Electric Days « Nous déplacerons-nous tous en électrique demain ? », janvier 2017. 4. lefigaro.fr « Dans 5 ans, la voiture électrique réduira la consommation de pétrole de… 0,2% », mars 2017. 5. ladepeche.fr : « Jusqu'à 800 euros d'économies en carburant pour les conducteurs de voitures électriques », janvier 2017. 6. Données janvier 2017 AVERE (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique).