Mis à jour le 20 novembre 2024
Quel est le taux d’humidité idéal à la maison ?
Ni trop froid, ni trop chaud. Pour ce qui est de la température idéale chez soi, on sait qu’il faut trouver un doux équilibre entre porter 3 couches de vêtements pour ne pas grelotter et pousser le chauffage au max. C’est presque pareil pour le taux d’humidité à la maison en hiver : l’air ne doit être ni trop sec, ni trop humide.
Un peu court comme réponse ? On développe !
Connaître le taux d’hygrométrie normal dans une maison
Le taux d’humidité (aussi appelé « taux d’hygrométrie ») doit se situer entre 40 et 65% d’humidité (d’après nos sources : la super appli Sowee by EDF ) pour éviter les problèmes.
Reste à savoir comment contrôler le degré d’hygrométrie intérieur (pourcentage de vapeur d’eau dans l’air) pour pouvoir rectifier le tir en cas de besoin. On va faire le tour de la question un peu plus bas dans cet article mais avant ça, faisons un petit détour par chacune des pièces de la maison.
Les niveaux d’humidité pour chaque pièce : quelle pourcentage pour la chambre, la salle de bain, la cuisine…
Ça tombe sous le sens, le taux d’humidité ne sera pas le même dans votre cuisine où vous faites mijoter de bons petits plats que dans votre salon. C’est d’ailleurs pour ça aussi qu’on n’utilise pas les mêmes peintures pour revêtir les murs de la cuisine ou de la salle de bain, deux pièces sujettes à la condensation excessive lors de la cuisson des aliments ou des douches à rallonge. Et ensuite, bonjour les écailles et les fissures 😉
Ainsi, le taux d’humidité idéal à la maison varie selon les pièces et leur fonction. Voici quelques indications :
- Pour la cuisine donc, on peut supporter une « fourchette » allant de 50 à 65%
- Pour la salle de bain, un taux acceptable varie entre 50 à 70%
- Partout ailleurs (salon, chambre à coucher, bureau), il est préférable de rester entre 40 à 50%
Et en hiver, quel est le bon taux d’humidité ?
Autre cas « particulier » : la saison d’hiver qui est un peu « THE » saison de l’humidité. Par temps froid, pour peu que la pluie s’en mêle ou que l’isolation de votre logement ne soit pas optimale, le taux d’hygrométrie à la maison peut rapidement monter en flèche.
Donc particulièrement pendant ces mois de décembre à mars, pour votre bien-être, il est important de maintenir le degré d’humidité présent inférieur à 50%.
Sécheresse et humidité intérieure, quels « risques » ?
On a tendance à sous-estimer son importance. Pourtant, l’air intérieur, s’il est trop sec ou trop humide, devient vite un facteur d’ennuis non négligeables.
Un air trop sec, courant en hiver avec l’excès de chauffage (réaction de légitime défense tout à fait compréhensible, on vous l’accorde), a tendance à provoquer un assèchement de la peau et des muqueuses des voies respiratoires. Résultat : crises d’asthme pour les asthmatiques, infections ORL pour les tout-petits, sensation d’inconfort et de fatigue pour les autres. Bref, on se passerait bien de toutes ces difficultés respiratoires.
L’air humide n’est pas plus apprécié. Mal-aimé côté météo, on aime encore moins le retrouver chez soi. Un taux d’humidité trop élevé favorise l’apparition d’acariens, cause d’allergies chez un quart des Français, est aussi un vrai ennemi de la déco. Parmi les problèmes liés à l’humidité, on peut lister : peintures qui s’écaillent ou se fissurent, apparition de moisissures, joints qui noircissent, condensation des murs et des fenêtres… Autrement dit, en plus des travaux de rénovation pour résoudre les problèmes de taux d’humidité excessif, il faudra prévoir la rénovation de la déco…
Comment assurer un taux d’humidité optimal chez soi ?
Première étape : ne pas négliger les signaux qui donnent l’alerte (gêne respiratoire, maux de tête au réveil, murs humides…). Voyons si vous avez bien lu le premier paragraphe…
Deuxième étape : adopter quelques bonnes habitudes quotidiennes. Aérer une à deux fois au moins 10 minutes par jour, nettoyer régulièrement les grilles d’aspiration de la VMC, vérifier que la hotte aspire correctement et si possible, faire sécher son linge à l’extérieur… Voilà de quoi éviter de faire grimper le niveau d’humidité. Et pour éviter que l’air soit trop sec : on baisse le chauffage à une température « raisonnable », 19, 20°, pas plus (notamment en cas de chauffage électrique ou au bois, lesquels assèchent plus vite le corps) et on s’équipe d’un humidificateur d’air, à condition de changer l’eau régulièrement pour une utilisation efficace.
Troisième étape (la plus fiable) : surveiller le taux d’humidité grâce à un indicateur précis. C’est le cas de l’hydromètre, petit appareil portatif indiquant le pourcentage exact de la quantité de vapeur d’eau contenue dans l’air. Dans un autre registre, la Station avec son capteur d’humidité est aussi très au fait du niveau d’humidité de la maison puisqu’elle vous informe, conseille et alerte en temps et en heure. Autre alternative : demander un diagnostic d’humidité en faisant appel à un professionnel.
Quatrième et dernière étape : respecter le niveau d’humidité idéal. Oui, c’est exactement ça, sans cette étape, les 3 premières ne valent rien. Tout l’intérêt de ne pas avoir interrompu votre lecture avant la fin ! Du coup, juste quelques lignes supplémentaires pour expliquer que celui-ci n’est pas le même toute l’année puisqu’il dépend du climat, de la saison, mais aussi de la localisation. Le taux d’humidité idéal en France en été va ainsi de 40 à 65% alors qu’en hiver, on le préfère autour de 50%, un chiffre revu à la hausse si l’on vit sous les tropiques. Si cette précision vous perturbe, sachez que le repère de 40 à 65% sert très bien de généralité (du moins, si vous êtes dans l’hexagone).
Est-ce que le chauffage fait baisser l’humidité ?
La réponse est un grand oui. Mais il y a un « mais ». S’il est évident qu’un logement non chauffé en hiver va devenir très humide, inverser la tendance n’est pas si simple.
Pourquoi ? Parce que plus l’air est humide et plus il va être difficile de le réchauffer.
Ainsi, la même quantité de chauffage ne produira pas la même sensation de confort et de chaleur dans une pièce dont le taux d’humidité est supérieur à la norme recommandée.
Autrement dit, oui le chauffage permettra de diminuer un peu l’humidité d’une pièce mais en cas de taux d’hygrométrie très élevé vous allez devoir chauffer énormément pour un résultat acceptable. En conséquence, vous pouvez dire adieu aux économies d’énergie. Dans ce cas là, ça vaut vraiment la peine d’entreprendre des travaux de rénovation. Et pour piloter au plus juste ses dépenses de chauffage, l’installation d’un thermostat connecté comme la Station peut vous aider à réduire votre facture d’énergie de 15%.
Merci pour tous ces conseils ! Je vais désormais être plus attentif au taux d’humidité chez moi !