Dans la famille des objets connectés, j’appelle les objets connectés dédiés à la santé ! Bracelet digital pour sportif, balance intelligente pour adulte, vêtement connecté pour bébé, glucomètre,… : la liste est longue… et variée ! Aussi bien sur la forme, car ils se présentent en pièces détachées ou comme des accessoires à porter sur soi. Mais aussi sur le fond, car certains sont dédiés à notre bien-être quotidien, tandis que d’autres visent un suivi médical précis. Faut-il en déduire que la santé du futur sera connectée ? On a pris le temps de répondre à la question ;).
La santé connectée, qu’est-ce que c’est au juste ?
Objets connectés pro santé : la définition
Si vous ne le saviez pas, messieurs les objets connectés fonctionnent à l’aide de capteurs de données qui leur permettent d’envoyer les infos récoltées vers une appli mobile ou un service web.
Même principe pour les objets connectés dédiés à la santé ! Ce qui change, c’est juste le secteur analysé, suivi et géré à la lettre via des données chiffrées. En l’occurrence, il s’agit ici de piloter sa santé. On est bien loin des appareils connectés visant l'intensité de l'éclairage de votre home sweet home ou le chauffage électrique !
Le principe : obtenir des renseignements sur votre mode de vie en terme de bien-être ou de suivi médical dans le but de corriger et d’améliorer vos faits et gestes, mais aussi d’être alerté en cas d’anomalie. Bien entendu, tout ceci se contrôle directement via une appli mobile.
Bienvenue dans la santé version 2.0. !
Voilà pour l’explication dans les grandes lignes. Mais attention, il ne faut pas mettre tous les objets dédiés à la santé dans le même bain.
Deux grandes catégories d'objets
Grosso modo, il existe deux types de produits en matière de santé et ils se différencient par l’usage qu’on en fait.
Des objets connectés à usage purement personnel
Par usage “purement personnel”, il faut comprendre : contrôler son poids, augmenter ses performances sportives, améliorer son sommeil… En somme, toutes nos éternelles angoisses 😉 .
C’est-à-dire que les données transmises par les objets connectés visent à nous aider à maintenir une bonne santé ou à améliorer notre quotidien, via le sommeil, un bon rythme d'activité physique, ou une bonne alimentation.
Le process ? Des notifications, des alertes, des chiffres, des courbes, des conseils personnalisés, des objectifs à atteindre. De quoi prendre conscience d’une habitude à rectifier ou à bannir et reprendre ainsi sa santé en main !
Dans ce cas de figure, l'appareil est une sorte de coach sportif ou de coach de vie, rien que ça. Il est là pour vous motiver, vous ramener à l’ordre, vous conseiller, vous alerter, vous épauler ;).
Des objets connectés à usage médical
La deuxième catégorie concerne les modèles à usage purement médical. La fonction de coach se convertit alors en soutien médical. Attention, aucun objet connecté ne remplace un médecin !
En revanche, il s’agit d’un “plus” dans la gestion d’un dossier médical. D’abord parce que le patient dispose d’un suivi en temps réel, comme le rappel d’une prise de traitement, le contrôle du taux de glucose en toute autonomie, la mesure du niveau de tension…
Ensuite, parce que, grâce aux notifications et alertes reçues en cas de données “anormales” (pouls trop rapide, tension élevée ou taux de glycémie important), le patient peut en avertir rapidement son médecin et ainsi éviter toute aggravation.
Essor croissant depuis les années 2000
Avant de clôturer ces premières présentations, voici un petit récap’ de l’évolution chronologique de la santé connectée, vite fait, bien fait.
Hop, nous voilà dans les seventies. Pendant que les uns dansent sur de la disco, le marché des objets santé et bien-être high-tech émerge en douceur, mixant des objectifs alimentaires, sportifs, sommeil, et médicaux. Mais il faudra attendre les années 2000 pour que les médecins commencent à préconiser leur utilisation et pour que les fabricants passent à la vitesse du dessus afin d’implémenter ce concept novateur dans les mentalités.
Côté objets santé communiquants et chiffres, ou plutôt, chiffre d’affaires, le marché s’annonce très prometteur. D'ailleurs chaque année, au CES, la grand-messe annuelle de la high-tech, un véritable salon dans le salon leur est dédié (le Digital Healt Summit). Pour sa dernière édition, la France était venue en force avec une cinquantaine de start-ups. De quoi placer la santé en tête des secteurs les plus représentés par la French Tech.
Laboratoires pharmaceutiques, fabricants de dispositifs médicaux et start-up en e-santé s’intéressent de près à la santé connectée. Ça se bouscule au portillon pour s'octroyer une part de ce gâteau qui représentait déjà 330 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2017 (+19% par rapport à 2016) ; soit près du tiers du marché de l'IOT (Internet of Things)*.
Loin des visées commerciales, les soignants aussi voient dans ces progrès de la santé connectée une formidable opportunité… d'améliorer l'accompagnement et les soins des patients. Ces derniers, eux aussi, y voient une chance de vivre leurs soins et leur maladie de manière plus "sereine". Gagnant, gagnant !
En résumé : le monde des objets alliés à la santé se porte bien et ce n’est pas près de changer.
Les objets connectés pour garder la forme de 7 à 77 ans (et plus encore !)
Les bébés, les adultes et les sportifs
La première cible des objets connectés pensés pour le bien-être et la santé est laaaarge. Elle va des bébés aux adultes (qu’ils soient sportifs ou non sportifs). Parce que tous ont droit de mener cette quête universelle d’"un corps sain dans un esprit sain” !
Chez les plus petits, celle-ci se matérialise par des solutions créées pour surveiller de près leur sommeil, leur rythme et leur état de santé. C’est le cas des thermomètres de prévention spécial grippe. Pratiques pour les premiers hivers ;).
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Dans la cour des grands, les bracelets connectés ont la cote pour aider à mincir, surveiller son alimentation ou booster son activité physique.
Les sportifs, eux, peuvent être challengés en permanence, visualiser en temps réel leurs performances et garder un historique de leurs meilleurs stat’, le tout directement sur leur smartphone, ou via leurs montres intelligentes. Pas mal, non ?
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Les seniors
Les seniors sont plus que concernés par ce type d'objets.
En effet, à partir de 60 ans, avec l’approche de la retraite et la carte “senior” en poche, la question du “bien vieillir” se pose sérieusement. Bien que l’imaginaire collectif soit davantage porté sur une maison avec piscine en bord de mer (tant qu’à faire), la priorité est ailleurs. Eh oui, la santé d’abord !
De façon préventive ou curative, rien ne vaut un suivi de santé efficace et quotidien. Ce n’est pas pour rien que trois quarts des seniors ont déjà entendu parler des objets connectés** : pour penser à prendre leur médicament, pour alerter leur médecin en cas de chute, pour contrôler leur fréquence cardiaque ou être incité à une pratique physique régulière.
Bref, un véritable bouleversement des habitudes en faveur d’une vieillesse “sous contrôle”.
Le corps médical
De l’autre côté du miroir : les médecins. Ces derniers conseilleraient de plus en plus l’utilisation d’objets connectés certifiés, tels que les glucomètres ou les tensiomètres. La raison ? Des données très utiles pour améliorer la prise en charge des patients.
Déjà, parce que ces résultats chiffrés en continu apportent de la précision, ce qui permet de personnaliser au mieux le suivi et le diagnostic.
Ensuite, parce que les patients peuvent leur transmettre des informations sensibles en temps réel et sans délai, ce qui facilite la prévention des risques, voire même l’hospitalisation à domicile en cas de besoin.
Un bouleversement majeur qui n’a pas échappé à un autre métier du corps médical : les pharmaciens ! En effet, ils seraient 60% à être ptrêts à vendre des objets connectés de santé***.
Bien choisir selon son objectif santé
Pour atteindre un objectif perso au quotidien
Se motiver à faire plus d’activité physique, surveiller son poids ou améliorer son sommeil : voilà qui donne une tournure très « bonnes résolutions » à la santé connectée. Alors, prêts à les tenir (cette fois) 😉 ?
Pour se motiver à faire plus d’activité physique : le bracelet connecté !
Avis aux sportifs et à ceux qui auraient de nouvelles bonnes intentions pour une reprise du sport 🙂
Véritable best-seller, le bracelet connecté (ou la montre connectée) est l’objet connecté mêlant sport et santé par excellence !
Si leur mission phare est de vous dire tout de vous quant à votre activité physique (nombre de pas, battement du cœur, outil d’accéléromètre, capteur d’activité, nombre de calories brûlées…), ils sont surtout là pour jouer aux coachs sportifs, vous motiver à bouger, vous donner des buts précis et des conseils pour les réussir.
Et ce n'est pas fini. Généralement, des fonctionnalités annexes sont proposées. Ça va de la qualité de votre sommeil à la juste exposition au soleil. Pointu !
Pour contrôler son poids : une balance intelligente
L’idéal pour suivre et surveiller votre poids et votre IMC (indice de masse corporelle) au jour le jour ? Une balance connectée !
La différence avec un modèle classique : la courbe de votre poids, les objectifs à atteindre, les progrès réalisés et des conseils sur-mesure, le tout, directement accessible sur votre smartphone.
Autre bonus : plusieurs utilisateurs d’un même foyer peuvent se créer un profil avec des données individuelles pour profiter de ce nouvel allié "je perds mes kilos en trop".
Pour améliorer son sommeil : un lit connecté
Vous êtes du genre princesse au petit pois ? Il ne faut pas grand-chose pour perturber vos nuits ? Ici, pas de petit pois, mais juste quelques capteurs glissés, l’air de rien, sous votre matelas. Et qui, eux, vous aideront à tomber dans les bras de morphée. Promis !
La présence de ces derniers vise à enregistrer une multitude d’infos sur votre sommeil : mouvements, cycles, rythme cardiaque et respiratoire, éveils, durée du sommeil…
Une analyse qui entraîne des recommandations pour améliorer vos nuits et programmer votre réveil dans des conditions optimales. D’ailleurs, le lit connecté inclut généralement un réveil connecté qui s’active selon le moment idéal de votre cycle de sommeil en propageant une lumière d’ambiance s’allumant progressivement, pour un réveil tout doux. Avouez, ça donne envie, au moins pour réussir la dernière étape du trio « métro, boulot, dodo » ;).
Mais encore…
L’innovation n’est pas ce qui manque en matière d’objets connectés pour la santé ! On pourrait donc citer bien d’autres exemples d’objets ciblés sur des aspects précis de votre quotidien.
Sur la liste : la brosse à dents connectée qui vous indique la durée du brossage et les zones les moins bien nettoyées ou la fourchette qui vibre si vous mangez trop vite, histoire de vous aider à bien mâcher !
Venant répondre à des profils bien spécifiques, on peut mentionner d’autres exemples. Pour les nourrissons, il y a les vêtements connectés (qui mesurent le rythme cardiaque, la respiration et la température du corps). Pour les fumeurs, ce sera la cigarette électronique connectée qui aide à réduire progressivement la quantité de nicotine consommée chaque jour via des alertes (espérance de vie gagnée, économies réalisées, progrès atteints…). Pour les femmes enceintes, un capteur de contractions peut être pratique en fin de grossesse, alors que pour les sportifs, ce sera plutôt des chaussures connectées qui viennent corriger marche et posture.
Vous l’avez compris, le monde des objets connectés en santé ne manque pas d’innovations !
Pour suivre et surveiller une maladie chronique
Après les objets connectés de loisir, on change de registre pour un suivi connecté beaucoup plus sérieux : les objets connectés de santé dédiés aux seniors, aux personnes atteintes de maladies chroniques ou exposées à un risque donné.
Pour les diabétiques : le glucomètre connecté
L’objet connecté numéro un en matière de santé :
En France, le diabète touche plus de 3 millions de personnes.
Agir de façon curative et préventive pour cette pathologie est donc une priorité pouvant être largement aidée par la santé connectée.
Avec un objet spécial diabète, comme le glucomètre, il est possible d’assurer un suivi complémentaire efficace en parallèle de celui mené auprès du médecin.
Et pour cause ! Non seulement les patients ont accès à l’évolution de leur glycémie au jour le jour, mais en plus, ils peuvent envoyer les données à leur médecin, lequel aura ainsi un meilleur regard sur l’efficacité d’un traitement entre deux rendez-vous. Pratique et efficace.
Les autres objets connectés dédiés au diabète :
D’autres objets connectés ont été pensés pour aider le quotidien des personnes diabétiques, même si tous ne sont pas reconnus comme des dispositifs médicaux en tant que tel. C’est notamment le cas des montres, des patchs connectés ou même des lentilles de contact qui permettent de surveiller le taux de glycémie. À chacun de se faire son avis !
Pour les patients souffrant d’hypertension : le tensiomètre connecté
L’hypertension artérielle (HTA) est la pathologie chronique la plus fréquente en France. Elle touche près d’un adulte sur trois. ***** Un fléau qui mérite d’être combattu avec l’aide d’une santé connectée, d’où le dispositif médical reconnu du tensiomètre connecté.
Un tout petit objet, mais un grand pas pour la santé ! Les rapports qu’il émet sur la tension du patient sont en effet très utiles pour que le médecin traitant puisse adapter au mieux son suivi et son traitement, mais aussi pour qu’il puisse agir en prévention en cas de risque.
Pour les personnes sous surveillance cardiaque : l’électrocardiogramme connecté
Autre objet connecté catégorisé « dispositif médical » ? L’électrocardiogramme connecté. Soit des données chiffrées non-stop quant aux battements cardiaques et au rythme respiratoire.
À savoir que des montres connectées ayant pour rôle de détecter les premiers signes d’un infarctus, existent également sur le marché.
Mais encore…
La santé connectée ne s’arrête pas là, et non ! Hormis les instruments intelligents plébiscités par les médecins, il existe un joli lot d’accessoires connectés conçus pour faciliter le quotidien des personnes souffrant d’une pathologie chronique.
– Pour les patients qui ont un traitement régulier à suivre : il existe le pilulier intelligent. Parce qu’un oubli peut s’avérer fâcheux quand on parle de santé, et parce qu’un rappel sonore est plus efficace qu’un post-it !
– Pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer : il y a des patchs incluant des capteurs de géolocalisation. Objectif : pouvoir retrouver la personne concernée en cas de fugue non intentionnelle.
– Pour les malentendants : il existe une aide auditive connectée, qui vient supprimer les bruits parasites. Encore une avancée technologique qui améliore considérablement le quotidien des patients !
Et si on parlait des « plus » et des « moins » pour finir ?
La santé connectée, partie pour durer !
Si vous pensez que la santé du futur est connectée, tapez dans vos mains (et lisez la suite ;).
Vers une amélioration des soins médicaux et un dépistage rapide
Primo, la santé connectée est perçue, par le monde médical, comme une opportunité pour améliorer les soins, pour faciliter la surveillance des patients en continu, mais aussi pour réagir rapidement en cas d’urgence et intervenir à domicile si besoin.
Le partage de données en interne dans les hôpitaux est également un atout de taille pour faire évoluer les protocoles médicaux et aller dans le sens des résultats obtenus.
Côté patient, bénéficier d’une santé connectée est source de sérénité au quotidien. Entre deux rendez-vous médicaux, les objets connectés sont là pour leur permettre de garder un œil sur leur santé en temps réel. Que du bonus !
La santé connectée, en phase avec le monde d’aujourd’hui
1. L’ère du tout-connecté et des données consultables directement sur smartphone a largement gagné du terrain. Autant en tirer profit pour suivre et améliorer son état de bien-être et de santé au jour le jour ! (Sans parler de la MedTech : dépistage du cancer du sein grâce à l'intelligence artificielle ou encore entrainement des chirurgiens grâce aux casques de réalité virtuelle, merci la 5G !)
2. Le vieillissement de la population implique une augmentation des maladies chroniques dont la prévention peut être largement améliorée via… les objets connectés. Comment avez-vous deviné ?
3. La durée de vie, plus longue aujourd’hui, incite à une véritable réflexion du ”bien vieillir” pour les seniors. Le confort d’abord !
4. Des maladies, de plus en plus courantes (comme le cas du diabète), ne sont pas contre l’aide d’un dispositif médical (comme celui des objets connectés).
5. La quête très actuelle d’une vie plus saine incluant plus de sport, une alimentation plus équilibrée et un meilleur sommeil, va nettement dans le sens des objets connectés en mode « coach bien-être », vous ne trouvez pas ?
Le remboursement par la Sécurité sociale, pour bientôt ?
Bienvenue dans le chapitre "santé & assurance”, dans lequel la question d’un éventuel remboursement de la santé connectée n’a pas encore été tranchée, mais est bel et bien en cours de discussion. « L’espoir fait vivre » ;).
Ce que l’on sait :
– 81 % des patients estimaient déjà en 2015 (selon un sondage d’Odoxa) qu’une prise en charge par la Sécurité sociale devrait être mise en place pour les objets connectés dédiés à un suivi médical.
– Même les complémentaires santé, mutuelles et assureurs s’en mêlent. Tous cherchent à sensibiliser le grand public quant à l’utilisation des objets connectés pour la santé, avec, une finalité commune : proposer un remboursement dans un futur proche.
Pour l’heure, le débat reste ouvert, mais on y croit !
Encore quelques limites, eh oui !
Ce serait trop beau d’avoir un écosystème aussi récent qui remplirait toutes les cases sur lesquelles on l’attend au tournant. Forcément, il reste encore quelques étapes à franchir pour que tout soit rose en matière de santé connectée.
Objets pour la santé et big data : la fiabilité à 100% reste à prouver
Principale question piège soulevée par les objets connectés dédiés à la santé ? Leur légitimité au regard du très réglementé monde médical.
Il faut dire que bon nombre d’objets connectés n’ont pas obtenu de tampon attestant une approbation scientifique. L’amalgame avec les dispositifs médicaux strictement encadrés par des critères précis, est vite arrivé.
Prenons l’exemple des tensiomètres, glucomètres et électrocardiogrammes. Tous trois sont reconnus par la législation européenne. Ce n’est pas le cas de tous les objets connectés dits « de santé ».
Notre conseil ? Surveiller le marquage CE (conformité européenne) qui atteste la conformité des objets connectés aux normes de l’Union Européenne, notamment celles liées à la santé !
Santé connectée et protection des données, sujet sensible
Objets connectés et données de santé ? Aïe, le sujet est encore sensible.
En cause ? La politique de protection des données qui reste fragile quant à la confidentialité des informations sensibles récoltées, pas toujours cryptées sur le téléphone et parfois transmises à des services tiers pour les objets non certifiés.
La maîtrise des technologies indispensables à l’usage
On l’a vu plus haut, les seniors et personnes âgées figurent parmi les principales personnes concernées par les objets connectés dédiés à la santé. Mais voilà, il y a un « hic », celui du mot « connecté ». Inutile de préciser que les nouvelles technologies ne sont pas un acquis pour un grand nombre de la population de plus de 60 ans.
Conséquence ? On compte sur un futur accompagnement pour leur apprendre à utiliser ces outils de santé connectés. Secrètement, on compte aussi sur une population vieillissante de plus en plus familière à l’ère de l’internet et du monde connecté… ;).
Le mot de la fin ?
Malgré les limites du système, vis-à-vis duquel il faut encore marcher sur des œufs en matière des données récoltées, on reste très optimiste quant à l’apport qu’auront demain, les objets connectés sur le secteur de la santé et du bien-être ! Et vous, prêts adopter la santé connectée ?
*Source : Santé connectée : quel diagnostic ? – GFK
**Source : Institut Français des seniors
***Source : Direct Medica-Medappcare-Le Moniteur
****Source : Fédération Française du Diabète
*****Source : Santé Publique France