Souriez, vous êtes filmés ! Derrière l’objectif, non pas un caméraman, mais… une caméra connectée. Sa mission domotique : décourager les cambrioleurs et les intrus pour assurer la sécurité de votre famille et de votre maison. Son secret : surveiller l’intérieur et l’extérieur de votre home sweet home et vous tenir informé de toute situation anormale en temps réel. Vous aussi vous êtes tenté(e) par un système de vidéosurveillance ? Voici les 10 étapes clés pour l’adopter sans ne plus attendre. La sécurité chez soi, en avant toute !
Leçon n°1 : admettre que la sécurité fait partie de vos priorités
La vidéosurveillance, pour qui ?
Première étape : se sentir concerné par une quête de sécurité +++ chez soi et par une envie de protéger efficacement la maison… et ses habitants ;).
Ainsi, il se peut que vous ayez une maison avec jardin et que pour vous, le meilleur moyen de protéger votre nid, ce soit d’avoir un oeil (au sens littéral comme au sens figuré), sur l’intérieur de votre maison, et sur son espace extérieur.
Il se peut également que vous viviez en appartement et que, avant un départ prolongé en plein mois d’août, vous soyez tracassé par la possibilité d’une intrusion depuis la fenêtre ou les toits. Vous avez raison, le risque zéro n’existe pas !
Quel que soit votre profil, c’est cette quête de sécurité qui va vous mener tout doucement vers un dispositif de vidéosurveillance…
Vous protéger, vous prévenir et dissuader
Bonne nouvelle, les caméras savent y faire pour vous alléger la menace “alerte aux voleurs !”. Multifonctions, ces objets connectés cumulent les bons points : ils filment tout ce qui bouge pour que plus rien ne vous échappe, ils vous préviennent en cas d’intrusion, ils peuvent être reliés à un système d’alarme et leur simple présence a de quoi dissuader les cambrioleurs.
Même s’il n’existe pas de système 100% infaillible, entre un habitat équipé de caméras et un logement non équipé, il est fort probable que vous soyez épargné si vous avez installé une caméra.
Sans oublier que les systèmes de vidéosurveillance, autrefois onéreux et difficiles à installer, sont devenus très accessibles et so simple à mettre en place !
Leçon n°2 : trancher pour une caméra IP ou une caméra sans fil
Une caméra filaire
Serait-ce l’heure du duel pour le prix de la meilleure caméra domotique ? Très sûres d’elles, les caméras filaires se disent gagnantes. Pour plaider leur cause : un câblage Ethernet procurant des débits stables donc un service rendu de meilleure qualité.
L’ombre au tableau ? L’installation d’un câblage fastidieux… (sans parler des fils, pas vraiment très esthétiques…)
Une caméra IP
La caméra IP domotique (ou caméra sans fil domotique) est aujourd’hui bien plus accessible d’un point de vue financier. Mais surtout, elle est hyper facile à installer. Bye-bye le câblage, vive le Wi-Fi !
Seul “hic”, la portée du réseau, généralement limitée à 20 mètres, et parfois bloquée au niveau d’un mur trop important. La perfection n’existe pas, mais des solutions pour prolonger le Wi-Fi sont envisageables.
Vérifier la compatibilité avec votre box domotique
Pour ne pas avoir de mauvaise surprise, si vous optez pour une caméra filaire, vérifiez que votre box dispose d'au moins un port Ethernet de libre. Dans le cas d'une caméra IP, évidemment, il faut veiller à ce que la box domotique soit dotée de Wi-Fi.
Leçon n°3 : définir l’emplacement extérieur et/ou intérieur
Une question d’usage et de typologie de maison !
Pour déterminer l’emplacement dedans et/ou dehors de vos futures caméras domotiques, deux choses :
- D’abord, la morphologie de votre home sweet home. Il va de soi que si vous habitez en appartement sans espace extérieur, le choix d’un système de vidéosurveillance outdoor ne vous concerne pas. Pour envisager celui-ci, encore faut-il être entouré d’une entrée avec portail, d’un jardin, d’une terrasse…
- Ensuite, tout dépend de l’utilisation que vous prévoyez de faire avec vos caméras domotiques. Par exemple, si vous souhaitez sécuriser le périmètre de votre logement dès l’extérieur, en surveillant les éventuelles intrusions dans l’entrée ou dans le jardin, dans ce cas, une caméra extérieure convient d’être installée en renfort d’une caméra intérieure.
Une caméra indoor
Dans l’habitat, l’installation d’une caméra connectée est facile (qu’il s’agisse d’une connexion Wi-Fi ou d’un système filaire à brancher à une alimentation électrique) et sans contrainte. Pour faire une parenthèse législation, votre seule obligation est de prévenir le personnel que vous employez (pour faire le ménage, garder vos enfants ou leur donner des cours…) de la présence d’une caméra. Un point c’est tout !
Une caméra outdoor
La pose d’une caméra en extérieur est plus complexe. Les caméras se doivent d’être résistantes aux intempéries et à l’humidité, mais surtout, elles doivent parfois remédier à l’absence de réseau Wi-Fi et d’alimentation électrique pour être opérationnelles.
La démarche à suivre pour votre dispositif domotique de caméra IP à l’extérieur ? Vérifier la puissance du signal Wi-Fi. On ne sait jamais, il se peut qu'elle soit suffisante ! ?
Sinon, il faudra utiliser un relais pour prolonger la portée. Vous pouvez aussi opter pour des modèles fonctionnant avec une batterie ou un câble Ethernet.
Leçon n° 4 : Déterminer le nombre de caméras à installer
Plus il y a de caméras, plus la note est élevée !
La mise en place d’un système de vidéosurveillance est plus efficace lorsque les différents espaces de la maison sont sous contrôle. Reste à identifier le nombre exact de caméras qu’il vous faut pour sécuriser l’ensemble de votre périmètre habitable ! Bien entendu, l’addition de chaque caméra connectée impacte le coût final de l’investissement. C’est pourquoi, avant d’acter quelle sera la quantité d’accessoires au total, il importe de se demander quels espaces peuvent se passer de caméras et lesquels ont besoin d’une, voire de plusieurs installations pour surveiller efficacement la maison.
Le réseau domotique et ses limites
Le frein majeur quand on cumule plusieurs caméras chez soi, c’est la capacité du réseau à traiter autant de flux vidéo. De fait, certaines marques de fabricants vous indiquent le nombre maximal d’alarmes à brancher sur la box domotique pour un fonctionnement idéal. De façon générale, sachez qu’au-delà de 10, la connexion devient vraiment compliquée.
Leçon n°5 : mettre en place le dispositif
C’est parti pour l’installation !
Là où la mise en place d’un système filaire requiert parfois un peu de bricolage, l’installation d’une caméra qui utilise le Wi-Fi est vraiment simple comme bonjour ! Avec un smartphone, une connexion internet et un guide d’installation à suivre pas à pas : hop, en quelques minutes, le tour est joué !
Orientation de la caméra : l’erreur à éviter
Certaines règles d’orientation des caméras méritent d’être connues avant d’installer le système. C’est notamment le cas d’une vidéo placée, sans le vouloir, à contre-jour. Une erreur qui peut être fatale car si la lumière s’avère trop aveuglante pour l’objectif, la reconnaissance faciale, et la vision globale de la pièce risquent de ne pas fonctionner.
Conséquence : on évite d’orienter les caméras vers une fenêtre ou tout autre type d’ouverture (véranda, baie vitrée…) laissant entrevoir la lumière extérieure.
Leçon n°6 : être attentif aux fonctionnalités de votre future caméra domotique
Les fonctionnalités, une question de priorités !
Choisir une caméra pour surveiller la maison, c’est faire le tri face à un laaaarge panel de modèles.
Que vous procédiez par élimination ou par choix, ce tri fait ressortir les fonctions dont vous vous moquez et celles qui vous tiennent à coeur, généralement influencées par votre mode de vie, votre budget et le type de surface à sécuriser.
Par exemple, si la superficie de votre terrain est importante, une caméra avec détection longue portée allant jusqu’à 20 mètres, prend tout son sens. C’est moins le cas si vous disposez d’une petite terrasse.
Il ne vous reste plus qu’à réfléchir sur le type de surveillance qu’il vous faut !
Quelques idées bonnes à piocher (ou à laisser)
Et si on faisait le tour des principales fonctionnalités parmi lesquelles vous allez devoir faire votre choix ?
- Déjà, il y a la caméra connectée avec un mode nocturne : c’est-à-dire qu’elle est capable de filmer dans l’obscurité avec une visibilité efficace grâce à un système à infrarouges.
- Si la discrétion maximale est de mise, l’ampoule-caméra est faite pour vous ! Il s’agit là d’une caméra sous forme d’ampoule, à positionner au niveau de votre éclairage. Ni vu, ni connu ! Tel un espion, elle filmera tout sans attirer les regards.
- Une vidéo haute définition avec zoom intégré pour un maximum de précision sur les éventuelles intrusions.
- La possibilité d’enregistrer les vidéos uniquement lorsqu’un mouvement anormal est détecté.
- Le choix d’un objectif grand angle pour filmer la globalité d’une grande pièce ou d’un vaste espace sans avoir à poser une deuxième caméra, quitte à perdre un peu en précision.
- L’intégration d’un micro en plus de la fonction vidéo.
Leçon n°7 : paramétrer les alertes pour être averti en cas d'anomalie
Vite, une notification, un SMS ou un email !
L’avantage d’une caméra domotique IP versus une caméra basique ? Être reliée à une appli. Et là, vous vous demandez bien ce que ladite appli apporte de si transcendant. Eh bien, figurez-vous qu’elle vous permet d’être averti d’un risque d’intrusion directement sur votre smartphone ou sur tablette. Mieux, certaines caméras permettent de doubler la notification d’un SMS ou d’un mail, de façon à ce que vous puissiez recevoir l’info par tous les moyens. Deux notifs’ valent mieux qu’une !
Tous les utilisateurs alertés !
Pour en revenir à l’appli, celle-ci est téléchargeable par plusieurs utilisateurs sur leur smartphone respectif. Ainsi votre compagnon/compagne (ou toute autre personne de confiance) peut lui/elle aussi bénéficier d’une notification d’alerte dans le cas d’une situation suspecte. On n’est jamais trop prudent.
Leçon n°8 : checker la vidéosurveillance à distance
Visionner les images depuis son téléphone
Toujours sur le thème de l’appli, l’autre bonus de celle-ci est d’autoriser la caméra à être manoeuvrée à distance.
Explications : les images enregistrées par la caméra connectée sont visionnables depuis l’appli en temps réel, directement sur la tablette ou le smartphone de l’utilisateur. Pratique quand on veut s’assurer que tout est en règle depuis son lieu de travail ou de vacances ! C’est aussi efficace pour jeter un oeil sur les enfants depuis la cuisine ou le salon. Ou quand la vidéosurveillance se transforme en babyphone ;).
Modifier le paramétrage de la caméra depuis l’appli
Le pilotage à distance, c’est aussi la possibilité de modifier le paramétrage de la vidéosurveillance toujours depuis son smartphone.
Mettons que, durant vos congés, votre voisine passe dans la matinée pour arroser vos plantes. Vous pouvez alors désactiver, à distance, la caméra durant son heure de passage !
Leçon n°9 : bien stocker les images enregistrées
Vive le cloud !
Vous souvenez-vous du fonctionnement des magnétoscopes ? Pour enregistrer une émission télé, un film ou toute une après-midi en continu pendant que vous étiez de sortie, il vous suffisait d’activer la touche “enregistrer”. Pour le cloud, c’est à peu près pareil ! Vous choisissez la fréquence d’enregistrement (ou bien, le fait d’enregistrer en cas de mouvement anormal), et il enregistre.
Le plus ? Avoir des images et des preuves, même dans le cas où le voleur repartait avec la caméra sous le bras.
Le moins ? Cette option est souvent proposée sous forme de formule payante par les fabricants, avec plusieurs possibilités de stockage allant d’un jour à une semaine ou à un mois !
Les cartes mémoires, la bonne vieille méthode
Option plus économique et plus ancienne pour enregistrer les vidéos de la caméra de surveillance : les cartes mémoires.
Le plus ? Le prix, plus accessible et plus doux qu’un système de cloud.
Le moins ? En cas de vol de la caméra, la carte mémoire (qui est directement insérée dans la caméra), disparaît, elle aussi de la circulation…
Leçon n°10 : appairer la caméra à d'autres objets connectés !
Ce qu’on aime avec les box domotiques, c’est de pouvoir centraliser le pilotage de plusieurs objets connectés, mais aussi, de pouvoir les faire interagir entre eux à travers des scénarios déterminés à l’avance.
Par exemple, un système d’alarme peut demander aux volets motorisés de se fermer en cas d’intrusion suspecte, ou de couper l’eau en cas de fuite.
Un principe très pratique, également applicable pour la caméra de surveillance domotique ! Celle-ci peut notamment s’associer à un détecteur de fumée, ou à une sirène d’alarme pour redoubler d’efficacité.
Et maintenant, comment savoir quelle est la meilleure caméra ?
Vous êtes convaincu (ou presque) de son utilité et vous vous demandez quelle est la meilleure caméra connectée ?
C'est vrai que c'est un des objets connectés les plus vendus donc le choix est vaste. La meilleure sera donc celle qui vous rassure suffisamment sans vous compliquer trop la vie.
Les critères de choix pour trouver la meilleure réponse à vos attentes
Pour se simplifier les recherches, certains optent pour les modèles proposés par leur fournisseur internet (c'est rassurant aussi, vous êtes en terrain connu). D'autres chercheront le modèle dernier cri (caméra motorisée, résolution HD,…) et aimeront passer leur journée sur une appli dédiée hyper détaillée pour tout contrôler et paramétrer au plus juste. D'autres encore donneront la priorité au design pour qu'elle s'intègre mieux dans leur intérieur, surtout si elle est installée dans le salon ;).
Mais il y a encore beaucoup d'autres critères qui rentrent en ligne de compte et auxquels vous serez plus ou moins sensible selon vos attentes : rapidité d'installation, qualité de l'image, du son,… Sans oublier la consommation électrique. Eh oui ça compte aussi !
Avec la domotique, ce ne sont pas les options qui manquent pour performer en matière de sécurité ;).