Chaud devant ! La belle saison fait monter la température dehors et dedans, pour le meilleur… comme pour le pire. Nuits difficiles, productivité au plus bas, fatigue, soif intense… Les dégâts ne sont pas toujours jolis jolis pour le confort quotidien et la santé. On est loin de la carte postale estivale qui sent bon les vacances ! Mais alors, quelle est la température idéale pour la maison en été et comment s’y prendre pour l’instaurer ? Un topo s’impose ;).
La température idéale à la maison en été, c’est combien ? ?
Comment savoir à combien de degrés s’élève cette « météo » idéale… C’est parti !
Des recommandations pas simples à tenir dans chaque pièce
Les recommandations concernant les différentes pièces de la maison, on les connaît (assez) bien maintenant : 19° dans les pièces à vivre, 22° dans la salle de bain, 16° dans la chambre et encore un peu moins dans les pièces inoccupées, selon l’Ademe (Agence pour la transition écologique).
Sauf que quand le mercure monte, le bitume se ramollit et notre cerveau aussi. Et si on n’a pas la chance d’habiter un logement BBC (c’est-à-dire un logement neuf – ou presque – construit selon les dernières normes en matière d’isolation et avec un DPE qui a 20/20), respecter ces normes est quasi mission impossible…
La température idéale pour bien dormir la nuit ?
S’il y a bien un moment où la température de la pièce compte, c’est la nuit ! En journée, on peut enlever/ajouter un pull mais alors la nuit, trouver le sommeil par 27 degrés, aïe aïe aïe… Quelle est la température idéale pour bien dormir ou au moins réussir à dormir ? Aha, c’est la question que tout le monde se pose quand les pics de chaleur nous frappent de plein fouet.
D’ailleurs, saviez-vous que l’on parle de canicule lorsque la température est élevée le jour… et reste élevée la nuit ? Pas d’amplitude thermique, et hop, c’est notre sommeil qui en fait les frais ! Il faut dire que la chaleur affecte notre repos (et notre humeur). Alors, pour éviter que la nuit soit agitée, une température dite « idéale » ne serait pas de trop.
En hiver, la température idéale pour tomber dans les bras de Morphée et préserver un sommeil réparateur est de 16 à 17°C. Mais en été… c’est une autre histoire ! Difficile d’appliquer les mêmes barèmes si on veut être raccord avec la saisonnalité et respecter la fameuse différence de 5 à 7°C intérieur / extérieur recommandée par notre guide, aka l’ADEME. Il vous faudra donc, là encore, déterminer les degrés Celsius selon le climat qu’il fait dehors.
D’où l’autre recommandation de notre chère Agence de la Transition Écologique : choisir une température de 26°C et pas plus bas. Donc mollo sur la climatisation !
Et si vous misez sur des moyens naturels (en ouvrant les fenêtres pour créer des courants d’air par exemple), ça vaut aussi mais la probabilité de réussir à faire descendre davantage le thermomètre qu’avec la clim est… proche de zéro ;).
Gare aux grands écarts de température intérieure / extérieure ?
Le risque lorsqu’on fuit la chaleur étouffante de l’extérieur sitôt le seuil de la maison franchi, c’est d’y aller un peu fort sur la clim’ et de passer de 35°C à… bam : 20°C. Vous savez, cet effet frigo qui ne connaît pas l’entre-deux, typique des magasins et restaurants américains.
En effet, l’organisme n’apprécie pas les grands gaps de température. Il est d’ailleurs commun qu’il lance l’alerte en provoquant des éternuements et l’appel d’un paquet de mouchoirs ou d’un bon gilet. Le problème, c’est que ces besoins sont tout sauf naturels en plein mois d’août caniculaire ! Et si on écoutait un peu notre corps ?
De fait, lorsqu’on parle de température idéale à l’intérieur en été, il est indispensable de prendre en compte les variations que cela implique par rapport aux degrés Celsius… extérieurs. L’ADEME recommande donc une différence de 5 à 7 °C, pas plus, de quoi éviter tout choc thermique.
Dans ce cas, il n’y a pas une seule réponse à la question : “ quelle température choisir pour la maison en été ? ” puisque celle-ci varie selon la météo du moment. Ainsi, s’il fait 37°C dehors, on mettra la clim’ à 30°C max, pas à 18°C ! Vous voyez l’idée ?
Le nouveau Graal : chaud dehors, frais dedans ! ?
Vous l’avez compris, garder un logement frais devient la quête ultime en été. Ainsi, si l’on peine à faire 3 mètres sans fondre comme neige au soleil à l’extérieur, au moins, à l’intérieur, le but est de se préserver pour mieux vivre les températures extrêmes version « hot » !
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe plusieurs solutions pour nous permettre d’atteindre cet objectif. Le bon vieux ventilo, la clim dernier cri, la pompe à chaleur réversible ultra performante et même les recettes de grand-mère toujours efficaces à appliquer.
Climatisation, pompe à chaleur ou ventilo : ces alliés qui nous aident à faire retomber la température ?
Pour tendre vers la température idéale à l’intérieur de la maison en été ou y réussir à 100%, on peut remercier la clim’, la pompe à chaleur et le ventilo d’exister ! L’occasion de passer en revue ces 3 systèmes de refroidissement du logement qui nous veulent du bien quand l’été bat son plein.
La climatisation ?
Ce qui est bien avec la clim’, c’est qu’elle nous permet de maintenir la température ambiante à un niveau confortable pour atténuer l’impact de la chaleur sur notre santé. Ou comment avoir le contrôle sur la météo indoor !
Pratique quand on recherche plus de confort et nécessaire quand on vit dans une région à forte tendance caniculaire, ou lorsque des personnes fragiles habitent le logement. Reste à savoir quelle est la température rêvée pour la climatisation ? Eh bien, comme mentionné plus haut, la préconisation de l’ADEME sur la température de rafraîchissement s’élève à 26°C. Voilà vous savez tout.
Notre conseil d’ami est d’éviter d’acheter une clim’ dans l’urgence, lors d’un été exceptionnellement chaud. Dans la précipitation (et sous le coup du désespoir – disons ce qui est), les choix sont parfois douteux… On risque de jeter son dévolu sur un équipement bas de gamme peu fiable, peu efficace et énergivore au possible. En somme : on risque d’avoir tout faux !
Du coup, privilégiez autant que possible un achat à tête reposée, en amont des fortes chaleurs. C’est sans aucun doute la meilleure façon de choisir un appareil adapté à vos besoins et peu glouton en énergie. Pour y arriver avec brio, sachez que l’étiquette énergie est votre meilleure complice. Celle-ci vous permet de repérer les équipements les plus light et vous donne une idée sur les dépenses qui vont être engendrées à l’usage.
Autres infos clés au-delà de la conso d’énergie annuelle ? L’impact environnemental mais aussi le niveau sonore – des critères qui conditionnent clairement le choix final !
Alors oui, s’il ne pouvait y avoir des avantages, bien entendu, ce serait le must. Mais comme on ne vit pas dans le monde des Bisounours (sorry), la clim’ a ses contradictions. Notamment son impact sur l’environnement, du fait de la présence de fluides frigorigènes dans son système qui génèrent des émissions de CO2.
Autre “bémol” de la liste ? Le poids engendré sur la facture d’énergie car les climatiseurs consomment… beaucoup ! Pour vous donner un ordre d’idée, même les clim’ les plus performantes consomment plus que les frigos et congélos qui sont pourtant branchés toute l’année ! C’est dire…
Résultat : la clim’, oui, mais uniquement si elle vous est indispensable ! Avant de la choisir, demandez-vous si vous ne pourriez pas davantage opter pour une PAC réversible ou un ventilateur ;).
La pompe à chaleur réversible ?
On a tendance à classer la pompe à chaleur dans la catégorie “chauffage”. Et pourtant, cet équipement qui pense davantage à l’environnement ne s’intéresse pas uniquement à savoir quelle est la température idéale pour chauffer la maison. Et pour cause, lorsqu’elle est réversible, la pompe à chaleur peut alimenter des ventilo-convecteurs, un plancher rafraîchissant ou un réseau de gaine qui permettent de climatiser plusieurs pièces, voire la totalité de l’habitat. Un véritable coéquipier de l’été !
Seuls hics ? Son coût important et la nécessaire intervention de professionnels pour l’installation.
Néanmoins, l’investissement de départ s’amortit sur quelques années et l’avantage est que la PAC (c’est son surnom), joue dans les deux camps : hiver et été, si bien qu’elle chouchoute notre confort toute l’année !
Le ventilo ?
Il n’est pas encore mort et il revient même sur le devant de la scène : le ventilo présente en effet bien des avantages pour allier investissement économique, brassage de l’air, amélioration de notre confort et effacement du ressenti d’air « lourd ». Parmi les options à envisager : le brasseur d’air portable ou le ventilateur sur pied. Des équipements d’appoint qui permettent de brasser de l’air dans une ou plusieurs directions (merci les systèmes rotatifs ?). D’ailleurs, pour plus d’efficacité, la recette de grand-mère, c’est de placer une bassine remplie de glaçons devant lui. L’air tournant sera d’autant plus frais ;).
Autre possibilité si vous habitez dans une région fortement exposée à la canicule : le brasseur d’air… de plafond. Son plus : favoriser un brassage lent et régulier ! À vous de trancher. En tout cas, c’est certain, c’est la meilleure option bon marché et elle reste, malgré son ancienneté, très efficace et bien moins énergivore que sa camarade la clim’. Ça mérite réflexion.
Les bonnes astuces pour faire la peau à la chaleur ! ?
Parce qu’il n’est pas question que ce soit elle qui ait notre peau ;). Et comme atteindre LA température idéale dans la maison en été n’est pas chose aisée (à moins d’avoir une clim’), voici quelques tips “de bon sens” pour maintenir le logement au frais durant les périodes de fortes chaleurs. Souvent, ces bons réflexes suffisent à garder l’habitat à une température dite “acceptable” et se passer de climatiseur. Tout l’intérêt de s’y attarder ;).
Conserver la fraîcheur d’une maison en été, mode d’emploi ?
C’est parti pour la liste (non exhaustive) des trucs et astuces à mémoriser pour cet été !
- Fermez les fenêtres dès que la température extérieure dépasse celle de votre home sweet home !
- Aérez la maison au bon moment pour brasser l’air efficacement… c’est-à-dire… durant la nuit ! Si vous êtes plutôt du matin, l’aérer de façon matinale, ça marche aussi ;). L’idée est que l’air circule avant l’arrivée des premières bouffées de chaleur… De quoi permettre de refroidir le logement sous tous ses angles : murs, plafonds, planchers. Car plus ils emmagasinent de la fraîcheur, plus ils seront capables de la restituer durant la journée. D’ailleurs, si votre maison est bâtie sur plusieurs niveaux, en ouvrant les fenêtres du haut, vous évacuerez mieux l’air chaud par effet “cheminée” ? Alors… à vous de jouer !
- Côté cuisine, on oublie le four et les plaques de cuisson. En hiver, les fourneaux offrent un joyeux coup de pouce pour faire monter la température. Mais en période de trop chaud, c’est l’effet contraire. L’avantage c’est que ce conseil est assez facile à appliquer : qui a vraiment envie d’une raclette en pleine canicule ?
- Une bonne isolation, ça aide aussi pour amortir les pics de surchauffe ! Isolation par l’extérieur, isolation du toit… : l’inertie thermique est votre meilleure amie.
Empêcher la chaleur de rentrer avec des astuces boucliers 😉 ?
Il faut lui faire comprendre qu’elle n’est pas la bienvenue ! Résultat, là où le reste de l’année, le but est de faire entrer le soleil, il va s’agir d’inverser la tendance en créant de l’ombre.
Quelques idées à piocher :
- Fermez les volets (ou a minima les stores intérieurs) dès que le soleil commence à taper, même s’il n’est que 9 heures du mat’, tant pis, on s’adapte ! Autres bonnes options à considérer : les brise-soleil orientables, pare-soleil, écrans et auvents !
- Si vous le pouvez, privilégiez les protections solaires extérieures car les stores situés côté façade protègent mieux de la chaleur que s’ils sont installés à l’intérieur.
- Autre conseil relatif aux protections solaires : les choisir dans des couleurs claires de préférence pour qu’elles réfléchissent la lumière plutôt que de l’attirer !
Une question de plus en plus présente à l’heure du réchauffement climatique ! ?
Les scientifiques et défenseurs du climat le répètent en boucle : le réchauffement climatique est bel et bien là… Inévitablement, il nous expose de plus en plus aux fortes chaleurs en été, et pas seulement quand on choisit de s’expatrier sur les tropiques pour s’offrir des vacances estivales !
Alerte rouge : les pics de chaleur gagnent du terrain ?
Alors, forcément, du constat à la recherche de solutions, il est plus que jamais légitime de s’interroger sur la température rêvée pour la maison à la belle saison. Mais c’est toute l’année qu’il faut revoir ses (mauvaises) habitudes pour éviter de transformer notre planète en four ambulant !