Quelle est la température idéale dans la chambre ?

Du silence, de l’obscurité et une bonne literie, vous pensez avoir obtenu le cocktail parfait pour bien dormir ? Ah ah… Il vous manque juste un ingrédient in-dis-pen-sa-ble : la bonne température ! On l’a tous vécu. Quand on a trop chaud ou trop froid, pas si simple de tomber dans les bras de Morphée. Mais alors, quelle est LA température idéale pour la chambre à coucher ? Au-delà du confort, elle aura un impact sur votre santé… et même vos économies d’énergie, rien que ça ! Voici comment mettre toutes les chances de votre côté pour des nuits reposantes, réparatrices… et peu gourmandes en gaz ou en électricité 😴. 

Quelle est la meilleure température pour une chambre à coucher ?

On ne va pas vous faire patienter jusqu’à la fin de cet article, l’ADEME (Agence de la transition écologique) a tranché : c’est 17°C*. Soit une température un « chouille » fraiche mais qui devrait vous permettre de vous endormir apaisé et de vous réveiller reposé 👊.

La bonne température en général, check ✔… et en été ?

Selon la saison, ce sera plus ou moins facile à atteindre évidemment.

Par temps de canicule, sans clim’ chez vous, et même malgré toutes nos astuces pour rafraîchir votre home sweet home, il y a fort à parier que vous ne parviendrez pas à descendre en dessous de 20 degrés… 

Quant à l’hiver, si les 17°C vous semblent vraiment trop justes niveau confort, tenez bon ! Ajouter une épaisseur de couette (ou une paire de chaussettes 🤫) vaut mieux que de céder à la hausse du chauffage. Car 1 degré de plus équivaut à… 7% de plus sur la facture d’énergie. Quand même !

Après on peut débattre sans fin sur est-ce que 17 degrés, c’est chaud ? Ou 18 degrés ? Ou 19 degrés ? La réalité est que chacun a sa propre perception. Disons que vous pouvez osciller dans une fourchette de 16 à 18°C, vous serez encore (presque) dans les clous !! 

Chambre adulte ou chambre enfant, même recommandation pour le thermomètre ?

Adulte, enfant, hommes, femmes, frileux ou pas (comme on vient de le voir) : pas question de déroger à la recommandation. On vous l’a dit et on le redit : c’est bon pour la santé, la planète et votre porte-monnaie aussi. 🙂

Seules exceptions : les habitants fragiles

Bien sûr, il y a tout de même quelques exceptions à la règle des 17°C pour la température idéale dans la chambre à coucher. Si on prend les profils fragiles ou vulnérables (les bébés, les personnes âgées et/ou malades), évidemment qu’on monte volontiers le thermostat à 18°C – 20°C pour qu’ils soient davantage au chaud !

Et en cas d’absence, quelle température conseillée ?

À l’inverse, pour ce qui est des lieux désertés parce qu’on part travailler (ça arrive parfois), baisser à 16°C est une sage décision. Pas la peine de rester fixé sur 17°C.

Ainsi, on évite de consommer dans le vent aux horaires où le logement est vide – soit la majeure partie de la journée… tous les jours de semaine pendant quasi toute l’année !!

Il suffit alors de programmer une remontada d’un degré ou deux pour la nuit, à l’heure à laquelle on se met habituellement au lit. Et tout le monde est heureux : les économies d’énergie et vos heures de sommeil aussi.

Pourquoi la bonne température améliore le sommeil ?

Nuits agitées, réveils nocturnes, maux de tête, mauvaise circulation sanguine, assèchement de l’air qu’on respire. Voilà la menace qui pèse sur nos épaules en sous-estimant la corrélation entre température de la chambre et  sommeil réparateur.

Sans compter sur les effets secondaires qui en découlent en pleine journée. Le manque de concentration, l’irritabilité et les yeux qui se ferment devant votre écran, ça vous parle ?

Eh bien, sachez que l’explication à ce constat est purement scientifique. Oui, tout le monde le sait, le thermostat de nous autres, les humains, est réglé à 37°C.

Mais ce que moins de personnes savent, c’est que cette température est légèrement plus élevée de jour que de nuit. En réalité, elle atteint la moyenne basse au petit matin, pendant le sommeil (aux alentours de 36°C**) pour remonter ensuite jusqu’à son propre pic de chaleur.

Une variation de la météo interne qui n’est pas anodine. En effet, en se refroidissant le soir, le corps envoie un signal au cerveau : l’heure d’aller au lit a sonné !

Grosso modo, si on se glisse dans un lit frais, lui-même installé dans une chambre fraîche, le grand avantage est donc de mettre son corps en condition pour faciliter l’endormissement.

À l’inverse :

• Si on se met à faire des pompes (des warriors parmi vous ?)
• Si on s’active dans tous les sens (nettoyer, balayer, astiquer, on connaît le refrain ♬)
• Si on se met à surfer sur son ordi (la luminosité des écrans en fin de journée n’est vraiment pas une bonne idée)
• OU BIEN si la chambre est trop chauffée !? 😲

… Bam, c’est le combo perdant et ça complique le processus naturel des yeux qui se ferment et du cerveau qui déconnecte.

L’idéal est donc d’adopter une slow attitude (stop aux activités intenses) et encore une fois… de s’en tenir à 17 ou 18°C. Du moins quand c’est possible, en hiver notamment !

Réguler la  température = faire des économies d’énergie !

Quand on sait qu’un degré en moins, c’est 7% de moins sur la facture, ça vaut d’autant plus la peine de passer de 20°C (votre ex-température préf dans la chambre, non ?) à 18 ou à 17°C dans les pièces dédiées au repos nocturne !

En plus d’être un choix plus judicieux pour dormir mieux, c’est votre facture d’énergie – et votre CB – qui vont être contentes !

Moins on monte le chauffage (dans la limite des 16°C, pas en-dessous, hein), plus le sommeil est réparateur, moins on consomme et moins on dépense. Vous le voyez le cercle vertueux ? 

Un pied de nez à la crise énergétique !

Notre budget a tout à gagner à rogner sur le confort qu’on pense s’offrir en chauffant la chambre à coucher à plus de 20°C (alors qu’en fait, c’est néfaste pour le sommeil et la santé). Une raison de plus pour s’en tenir à la température recommandée, pas plus. 

Quelle technologie utiliser pour maîtriser la température du lieu où l’on dort ?

Comment réguler facilement et efficacement la température d’une chambre autrement qu’en faisant confiance au destin – disons-le, très lunatique – de la météo ? Eh bien, en investissant dans un petit objet répondant au nom de thermostat !

Son rôle à lui, c’est de maintenir l’intérieur à la bonne température. Quand on dit “bonne température”, c’est celle que vous aurez choisi et que vous aurez enregistrée comme température de consigne (17°C dans la pièce où trône le lit si vous avez bien suivi) !

L’avantage avec un thermostat connecté (comme avec la Station Sowee par exemple), c’est de pouvoir programmer les degrés souhaités selon un planning défini à l’avance, façon « control-freak » mais pour la bonne cause n’est-ce pas 😁.

Vous adaptez ainsi le chauffage selon vos moments d’occupation des lieux et des moments de la journée. Typiquement le soir et la nuit avant l’heure du coucher : hop, 17 ou 18°C, et une bonne nuit réparatrice en vue.

Par effet de rebond, au-delà de maintenir une température optimale, grâce à ce système intelligent et prévoyant, vous économisez aussi de l’énergie. On en revient au paragraphe précédent, et la boucle est bouclée ;). 

Contrôle facile par tous moyens

Ce qu’on aime aussi avec le thermostat connecté, c’est sa faculté à piloter le chauffage en quelques clics, y compris à distance depuis une appli.

Tout ça pour dire que monter ou descendre la température de la chambre à coucher depuis son smartphone, c’est drôlement pratique comme concept.

Quels éco-gestes pour maintenir un bon niveau de confort thermique dans la pièce où vous dormez ?

Des astuces de grand-mère pour faciliter le maintien d’une température idéale dans la chambre, il n’y en pas qu’une !

Fermer rideaux et volets à la tombée de la nuit en hiver est la base pour contrer les infiltrations d’air.

En été, si vous vous demandez comment dormir avec 30 degrés, on ira même jusqu’à les fermer tout au long de la journée pour garder la fraîcheur à l’intérieur et à suspendre des serviettes humides devant des fenêtres ouvertes le soir pour rafraîchir l’ambiance !

Pendant ce temps, le linge de lit, plaid et compagnie se réduit lors du changement de saison (saison basse > saison haute) mais a-t-on besoin de le préciser ?

Vous êtes frileux et vous jugez le palier à 17°C trop extrême ?

On vous l’accorde, si vous êtes du genre à avoir les extrémités congelées et les pieds « bleus », un petit 17°C ce n’est pas le tableau idéal pour s’endormir heureux !

Mais il y a des solutions : enfiler un bon pyjama et se blottir sous une couette bien chaude, avec un édredon et une bouillotte en plus si besoin. Tout pour éviter de monter le thermostat (et au passage, de surconsommer l’énergie !). 

Autre piste à envisager ? Améliorer son isolation thermique ! Déclarée meilleure façon de maintenir une pièce à la bonne température, on peut s’y adonner grâce à quelques bons gestes pour commencer ou via des travaux pour un résultat optimal et durable. Alors, à quand le devis et/ les sessions bricolage ?

Opération anti-humidité : autre réflexe clé !

La chaleur, c’est une chose. Mais n’oublions pas la qualité de l’air intérieur ! Aérer 5 à 10 minutes par jour est un minimum vital matin et soir, même en hiver, pour déclarer la chasse aux bactéries, aux acariens… et à l’humidité. Car si bien dormir passe par une température optimale, la pièce sera d’autant plus facile à chauffer qu’elle n’est pas trop humide. 

Quelques précisions avant d’ouvrir les fenêtres : on privilégie le matin et le soir pendant l’été, heures auxquelles l’air est plus frais. En hiver, le milieu de journée est recommandé pour que le contraste “air frais extérieur – air chaud intérieur” soit le moins élevé possible, au risque que la conso d’énergie en prenne un coup. D’ailleurs, la première étape de ce raisonnement est d’éteindre les radiateurs avant que le froid ne pénètre dans la maison !

Mollo sur la clim’

Saviez-vous que le super-pouvoir frigorifiant de la clim’ est à utiliser avec modération ? Car aucune envie de fraîcheur ne vaut la peine de se risquer à un choc thermique… Le bon usage à appliquer : baisser la température de 4°C max sous la température extérieure et ce, sans descendre en dessous des 26°C.

Eh oui, ça signifie clairement que la reco de 17°C à afficher dans la chambre à coucher tombe à l’eau. Il faudra attendre le pluvieux (mais cosy) mois de novembre. 🍁

Et voilà. Il ne reste plus qu’à propager la température idéale dans la chambre à coucher pour dire adieu à la fatigue et optimiser la qualité du sommeil ! Et pourvu que d’autres éléments perturbateurs (bruit, lumière, stress, moustiques, cauchemars – y compris ceux des bambins, oups) ne viennent pas gâcher la fête nuit 🤞 !

*Source : ADEME, Comment mieux se chauffer ?

**Source : INSERM, Faire la lumière sur notre activité nocturne