Vous avez remarqué… Les jours un peu moins longs, ce petit courant d’air frais en fin de journée, la petite laine qu’on ressort… Eh oui, bientôt il sera temps de rallumer le chauffage. Mais quand ? Trop tôt, trop tard : dès septembre, pour certains, c’est la valse des hésitations. Y a-t-il une date clé à respecter ou un top départ fortement conseillé ? Suivez-nous, on a mené l’enquête ;). Au menu : 5 grands critères pour remettre en route son système de chauffe sans douter ni culpabiliser.
1. Le type d’habitation en dit long pour savoir quand rallumer le chauffage
Eh oui, on va voir que ce n’est pas tout à fait pareil de rallumer un convecteur électrique ou de relancer une chaudière à gaz. Et ça va changer du tout au tout aussi si votre logement est au chauffage collectif.
Chauffage individuel ou collectif ?
C’est LA question à un million par rapport à votre interrogation ;). Il faut dire qu’en fonction de la réponse, la liberté quant au choix de la date de redémarrage du chauffage diffère totalement !
Dans le cas d’un chauffage collectif, les dates de lancement et d’arrêt sont choisies lors d’un vote des copropriétaires en Assemblée Générale (AG), à l’issue duquel elles sont inscrites dans le règlement de copro. En général, ces dates courent entre la mi-octobre et la mi-avril, peu avant le passage à l’heure d’hiver et peu de temps après l’arrivée de l’heure d’été. Si vous êtes proprio, libre à vous de donner votre avis pour décaler ces dates en écrivant au syndicat ou en formulant votre demande lors d’une AG. Sinon, il n’y aura qu’à attendre le jour J acté par le syndicat de copro de l’immeuble. Rassurez-vous il y a toujours une marge de négo une fois la décision prise mais ça prend plus de temps que d’appuyer sur le bouton ON du radiateur.
Dans le cas d’un chauffage individuel, c’est beaucoup plus flexible. Pas de règle, pas de vote ni de syndic’ de copro : vous voilà liiiiibre comme l’air ! Le décisionnaire, c’est vous et personne d’autre. Vous êtes donc plus libre d’avancer ou de reculer la date idéale pour rallumer votre chauffage selon vos besoins et selon la météo du moment.
Appartement ou maison ?
Autre facteur influençant sensiblement la réponse à la question “quand allumer le chauffage en 2021 ?” : le type d’habitat dans lequel vous vivez !
S’il s’agit d’un appartement, il y a des chances, notamment en étage intermédiaire, que vous bénéficiez indirectement du chauffage de vos voisins de palier, de l’étage du dessous ou du dessus. De quoi retarder vos besoins immédiats de relancer le chauffage ! Eh oui, en se serrant les uns contre les autres, on se tient chaud :). (Mais évidemment, ça marche dans les deux sens. Si vos voisins sont des retraités qui migrent au soleil durant l’hiver délaissant leur habitation principale alors vous serez seul dans le froid quand la bise sera venue…).
Dans le cas d’une maison individuelle, c’est raté pour le coup de pouce du voisinage. Il va falloir se débrouiller tout seul… En même temps, on ne peut pas tout avoir ;).
2. La qualité de votre isolation, on en parle ?
Comme on vient de le voir, les murs (ont des oreilles, certes, mais ce n’est pas le sujet) engrangent un peu de chaleur (ou de froid…). Peut-on miser dessus ?
Une bonne isolation réduit les besoins de chauffage, c’est un classique !
Qu’elle provienne du toit, des murs, du sol ou des fenêtres, l’isolation thermique fait barrage aux déperditions de chaleur, ce qui permet de conserver un bon confort chez soi tout en réduisant les besoins de chauffage. Conséquence directe ? Si votre immeuble ou maison est doté d’une bonne isolation, la mise en route du chauffage peut être retardée par rapport à un vieux logement.
Ce n’est pas une raison non plus pour jouer à qui réussira à allumer le chauffage en dernier quitte à négliger son confort et sa santé !
En revanche, mieux on est isolé, moins l’envie de rallumer le chauffage se fait urgente quand le froid pointe le bout de son nez. Et plus tard on rallume le chauffage, plus on économise de l’énergie ;).
Pensez aux aides de l’État pour passer le cap 🙂
Saviez-vous que l’État et les collectivités proposent différentes aides de financement pour tout projet d’isolation ? En effet, il s’agit d’encourager la transition énergétique et les économies d’énergie, bonnes pour le moral, l’environnement et le portefeuille ;). Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ), Primes, Coups de pouce… il est temps de se renseigner pour connaître votre éligibilité ! Ou comment allumer le chauffage individuel dans les meilleures dispositions.
3. Le système de chauffe peut tout changer !
Quand on voit les prix de l’énergie s’envoler, on réfléchit à 2 fois avant de rallumer le chauffage. Alors que lorsqu’une utilise une énergie renouvelable, c’est une autre histoire.
Vous êtes chauffé avec un système qui utilise une énergie renouvelable ou pas du tout ?
Panneaux solaires, pompe à chaleur, poêle à bois… Quand on joue dans la cour des grands (ou plutôt des systèmes écolo-friendly, mais on s’est compris), on consomme moins d’énergie. De ce fait, on peut se permettre, avec moins de complexe, d’allumer plus vite le chauffage. Déjà parce que la facture ne va pas s’envoler autant qu’une facture de chauffage élec’, ensuite parce que l’empreinte carbone dégagée est également plus faible.
Pour les autres (chauffage au gaz ou à l’élec’), vous n’êtes pas puni pour autant ;). Veillez juste à attendre le bon moment pour relancer votre système de chauffe.
Chauffage rallumé et économies d’énergie ne sont pas incompatibles !
Si vous craignez une rechute dans votre bonne résolution “économies d’énergie” en rallumant le système de chauffe, pensez à toutes les astuces et à tous les alliés qui peuvent vous aider. Car, mieux maîtriser son budget, préserver l’environnement, chauffer moins et mieux, c’est possible même après avoir déclaré que la saison de chauffage était ouverte !
Par exemple, avec un thermostat connecté (ou la Station connectée Sowee), vous pourrez mieux contrôler l’usage de votre installation et revoir votre facture à la baisse. Ses atouts : vous aider à ne chauffer qu’aux moments les plus opportuns de la journée, programmer le chauffage à distance pour s’adapter à vos heures de pointe et période d’absence.
Les révisions, vous y avez pensé ?
Un équipement de chauffe bien entretenu, ça n’a pas d’équivalent ! Ou la clé pour conserver un chauffage performant qui ne tombera pas dans le côté obscur de la force, à savoir la surconsommation ;). Notre conseil ? Vérifier ou faire entretenir votre installation avant de relancer le chauffage pour un nouvel hiver. C’est donc le moment de : demander une révision pour la chaudière, purger les radiateurs ou encore d’assurer la maintenance de la pompe à chaleur. Voilà comment mettre en marche son chauffage dans les règles de l’art !
4. La météo et la région : évidemment, elles donnent le « la » ?
Evidemment, c’est LE facteur qui rend impossible de donner une unique date valable sur tout le territoire…
Vous vivez au soleil ou cap vers le Nord ?
Pas sûr qu’avec 20°C à Toulouse en plein mois d’octobre contre 8°C à Dunkerque à la même saison, les besoins de rallumer le chauffage soient équivalents. Il est donc normal de rallumer le chauffage plus tôt lorsqu’on habite dans le nord ou en haute montagne que lorsqu’on vit là où l’automne est tout doux. On parie d’ailleurs que ceux qui lisent cet article n’appartiennent pas à cette catégorie de chanceux qui vivent (presque) toute l’année au soleil ;).
La météo de l’année en cours
Il y a des hivers plus rudes que d’autres et des automnes plus doux que de coutume. Alors, adaptez-vous et laissez-vous porter par les conditions climatiques qui rythment la saison du moment. Tant qu’aucune contrainte juridique ne vous impose de mettre en route votre chaudière ou d’allumer vos radiateurs (autrement dit, si votre logement n’est pas au chauffage collectif), vous avez la chance de pouvoir vous laisser porter par l’instant présent. Tant que le froid ne s’installe pas sur la durée (on entend par là, quelques jours d’affilée), essayez de résister à l’appel ! Dans le cas inverse, autorisez-vous un retour à la bonne vieille routine automnale : mon plaid, mon thé chaud et mon chauffage !
5. Votre ressenti chaud / froid, faites-lui confiance !
La loi n’impose pas de date stricto sensu même s’il est courant de rallumer à partir du 15 octobre
Bon à savoir : il n’y a pas UNE date idéale pour rallumer le chauffage ! Eh non, pas d’impératif légal à respecter, même s’il est courant que la période de chauffe lance le début des hostilités à partir du 15 octobre, comme c’est courant dans le cas des chauffages collectifs.
Et s’il n’y a pas de date arrêtée, c’est précisément parce que l’arrivée du froid n’est pas une science exacte. Parfois, il débarque à l’improviste, dès fin septembre, sans qu’on n’ait eu le temps de vivre une réelle transition été – automne. D’autres années, au contraire, il prend son temps, pointant son nez en novembre seulement, pour notre plus grand bonheur :).
Une fois que l’on a posé ces bases, dont la flexibilité fait du bien au moral, le tout est donc de trouver le bon équilibre et le bon juste milieu.
Il ne s’agit ni de lancer le chauffage à la moindre baisse insignifiante de température, ni de se faire violence en attendant que des stalactites n’apparaissent au plafond !
En somme, suivez vos besoins de confort à vous.
Si la température extérieure chute durant plusieurs jours consécutifs et que le ressenti à l’intérieur, vous semble insuffisant pour vivre heureux (en gros, lorsque vous avez vraiment froid), alors oui, il est temps d’allumer vos radiateurs !
On n’est pas tous égaux face au froid 😉
À la maison, depuis la chute des températures, votre compagne ou compagnon continue de vivre en T-shirt alors que vous en êtes déjà à trois couches de vêtements. Et pendant ce temps, votre aîné semble imperturbable avec sa tenue sans chaussettes et vêtements légers tandis que le ou la cadette se plaint de vivre dans un frigo. Forcément, difficile de savoir où donner de la tête.
Alors quand on voit qu’au sein d’une même famille, la sensibilité au froid peut varier du tout au tout (imaginez un peu ce que ça donne au boulot), impossible de prétendre qu’il existe un seuil de tolérance commun à tous les mortels.
Il y a la team des frileux, celle de ceux qui n’ont jamais froid, la team intermédiaire, mais aussi celle des personnes fragiles.
Raison de plus de se fier à son ressenti et à son instinct personnel !
En cas de désaccord et de débat, coupez la poire en deux. Ou alors, soyez sympa, donnez la priorité à ceux qui ont froid, surtout si vous vivez en présence de bébés ou de personnes âgées. La santé d’abord !
Vous hésitez ? Voici de quoi vous aider à trancher !
Avez-vous vraiment froid ?
Ce n’est pas une question piège, rassurez-vous ;). Le but, en accentuant le mot “vraiment” dans la question, n’est autre que de jauger votre ressenti réel. Ou la meilleure façon de faire des choix raisonnables et fondés. De quoi éviter de céder à tous vos caprices (par exemple, s’il fait froid depuis un jour seulement, mieux vaut faire preuve d’un peu patience plutôt que de relancer vos radiateurs sur un coup de tête). Si au contraire, vous claquez des dents depuis plusieurs jours, et que malgré le fait que vous ayez ressorti les plaids, vêtements d’hiver et compagnie, ça ne suffit plus : c’est qu’il est temps de rallumer le chauffage :). En tout cas, vous avez notre bénédiction.
Avez-vous de plus en plus de mal à vous extraire de sous la couette ?
La nuit et le réveil sont de bons baromètres pour apprécier les besoins réels en matière de chauffage. Si la sortie du lit est, depuis quelque temps, aussi brutale que de plonger dans la mer en plein hiver, et que, malgré votre pyjama en polaire, vous avez froid durant la nuit, alors, tout est dit.
Les enfants se plaignent-ils plus que d’habitude ?
La vérité sort de la bouche des enfants, c’est bien connu. Quoique, vous les connaissez quand ils jouent dehors et n’ont pas envie de rentrer : qu’il pleuve ou qu’il vente, pas question de perdre du temps à enfiler un blouson ou pire un bonnet. Ils n’ont JAMAIS froid !
Donc s’ils commencent à se plaindre du froid à la maison, c’est qu’il est temps de rallumer le chauffage.
Et au fait… Quand arrêter son chauffage ?
Quand éteindre le chauffage ? Eh bien, comme on le disait plus haut, pas de date butoir dictée par la loi. En revanche, la coupure de chauffe la plus courante du côté des syndic’ et chauffages collectifs se situe aux alentours du 15 avril. Ça peut donner une vague idée pour se calquer sur ce rythme, même si, encore une fois, le créneau est à ajuster selon le climat de l’année, le lieu de vie, le type d’habitat et le ressenti des habitants ;).
Et si vous voulez creuser la question à la fin de l’automne, on a un article dédié : Quand éteindre son chauffage ?