Populaire, la plaque à induction a-t-elle tout pour plaire y compris son niveau de consommation d’énergie ? C’est vrai qu’elle est à la fois sécurisante, facile à nettoyer, esthétique, puissante, tendance… Alors est-elle en plus très efficace niveau rendement ? Pour savoir si elle est moins énergivore que les autres systèmes de cuisson, lisez plutôt ! On vous donne des chiffres, des infos et on vous aide à connaître la consommation de votre plaque à induction.
Combien ça consomme au juste une plaque à induction ?
Est-ce que l’induction consomme beaucoup ? On fait le point.
Les chiffres de la consommation moyenne en kwh
Pour vous donner du concret : la puissance d’une plaque à induction oscille entre 2000 et 3000 W par heure.
Traduction ? Dans le cas d’une plaque de 3kWh, si vous utilisez votre plaque à pleine puissance pendant 1 heure, vous dépensez 3 kW. On vous laisse faire le calcul si vous l’utilisez pendant 35 minutes à puissance moyenne ;).
Alors c’est beaucoup ou pas ?
Rappelons que l’une des spécificités (et des graaaands avantages) de la plaque à induction est qu’elle ne chauffe QUE lorsque la surface de la (bonne) casserole est en contact avec elle. De même, elle s’arrête immédiatement quand la casserole est retirée ou lorsque l’alimentation élec’ est coupée. En somme, il n’y a pas d’inertie thermique ici.
Un signe distinctif qui aboutit sur un rendement élevé puisque la perte d’énergie est minime. Résultat : la conso d’énergie est forcément allégée, du moins, quand on la compare à celle d’une plaque vitrocéramique ou d’une gazinière !
En effet, ces dernières présentent non seulement un temps de chauffe plus long, mais en plus, il y a de la dispersion de chaleur par les flammes dans l’air ambiant.
Estimer la consommation électrique de sa plaque à induction
La conso de la plaque à induction n’est pas une donnée universelle commune à tous les modèles. Tout dépend de votre temps d’utilisation lorsque vous êtes aux fourneaux, du nombre de foyers inclus dans la plaque à induction et de la puissance du modèle choisi.
Les plaques à induction petit format pour les studios et petites cuisines avec un ou deux foyers ne consomment pas autant que si 4 foyers sont prévus et qu’ils sont fortement sollicités !
C’est exponentiel, plus vous cuisinez, plus vous consommez de l’élec’ ; plus la puissance de la plaque choisie est élevée, plus vous consommez également.
Du coup, personne ne devrait sourciller si on vous disait que le calcul phare à connaître pour estimer la conso de sa plaque à induction consiste à multiplier sa puissance en watts par le nombre d’heures d’utilisation, ainsi que par le nombre de jours concernés, le tout divisé par 1000.
Un exemple de calcul
Prenons une plaque à induction de 2500 W utilisée une heure par jour durant toute une année, soit 365 jours. Le calcul est donc : (2500 x 1 x 365) /1 000 = 912,5 kWh/an. Reste à connaître le coût d’un kWh indiqué sur votre contrat élec’ pour connaître le montant final.
Bon, dans les faits, cette méthode est difficile à appliquer car peu de monde pointe sur un calepin le temps d’utilisation par jour de sa plaque à induction, n’est-ce pas ?
Fiez-vous plutôt à l’étiquette énergie
L’idéal est de vous faire une idée du. niveau de conso grâce à l’étiquette énergie inscrite sur l’appareil lors de l’achat, sachant que celle-ci classe les appareils de A à G. (Au passage, n’hésitez pas à faire le point sur la conso du frigo, du congélo, du lave-vaisselle, et pourquoi pas du chauffe-eau aussi !).
Ceci dit, puisque les plaques à induction ne sont pas soumises à l’obligation d’afficher une étiquette énergétique, vous pouvez aussi estimer la consommation annuelle de votre plaque à induction sur un site en ligne.
Il vous faudra indiquer le type d’énergie, le type de logement, le nombre de foyers et votre type de conso pour obtenir une idée approximative à challenger, car le but est bien de réduire autant que possible ce montant ! Voilà, à vous de jouer.
LA question : quelle est la plus économique entre la plaque à induction vs la plaque vitrocéramique ?
On les confond souvent, et pourtant, pour un usage similaire, leur conso diffère du tout au tout ! Zoom sur la consommation de la plaque induction vs la plaque vitrocéramique.
Ça fait moins de conso d’énergie pour le même usage (et toc)
De visu, difficile de voir une réelle différence entre une plaque de cuisson à induction et une plaque de cuisson en vitrocéramique. Toutes deux sont esthétiques, lisses et revêtues de verre trempé.
Et pourtant, sur le papier, la différence est bien là puisque la technologie utilisée est bien distincte… et elle impacte le montant sur la facture. L’ADEME le dit, les plaques de cuisson par induction sont bien plus économes que les surfaces vitrocéramiques.
Normal puisqu’avec l’induction, le foyer chauffe uniquement en entrant en contact avec un récipient adapté : la cuisson démarre au quart de tour et s’arrête en un claquement de doigt. À contrario, la plaque vitrocéramique prend davantage son temps pour chauffer les aliments. Bouhhhh.
Hésiter entre ces deux technologies, ça n’est plus permis
Entre l’induction et la vitrocéramique, votre cœur balance ? Pour faire des économies d’énergie en cuisine, n’hésitez plus ! Certes, la plaque à induction est plus chère à l’achat, mais à l’usage, c’est la promesse de réaliser de belles économies d’énergie.
C’est un peu comme préférer un four à chaleur tournante plutôt qu’un four à pyrolyse plus énergivore.
Bref, si vous vous apprêtez à changer de plaque de cuisson ou à refaire votre cuisine, pensez à vos futures factures plus qu’au prix à payer lors du passage en caisse.
Et si on la compare aux autres systèmes de cuisson
Si on pousse la comparaison un peu plus loin, c’est intéressant de savoir qui de la plaque à induction ou des autres modes de cuisson sont les plus gourmands en énergie. Ça fera un bon mot de la fin pour être convaincu une bonne fois pour toute sur la faible conso de la plaque à induction.
Votre vielle plaque électrique vs l’induction, verdict sans appel niveau conso
Les plaques vitrocéramiques calquent leur modèle de fonctionnement sur les plaques élec’ classiques, avec des résistances placées sous la plaque pour faire chauffer les foyers radiants.
Pour les mêmes raisons que la consommation de la plaque vitrocéramique est plus élevée que la plaque à induction, les plaques élec’ à l’ancienne ne font pas mieux que cette technologie moderne et économe !
Quant aux plaques au gaz, faut-il rappeler que le gaz est TRÈS (trop) cher aujourd’hui ?
Quel est le plus économique entre le gaz ou l’induction ? C’est la question légitime qu’on peut se poser après avoir compris la différence de consommation entre la plaque induction et vitrocéramique. La réponse, on peut la deviner avec la crise actuelle du gaz et des prix qui n’ont jamais été aussi élevés le concernant !
De fait, même si le gaz est très apprécié pour sa précision dans les tâches culinaires, actuellement, on peut considérer que la consommation de la plaque à induction par rapport plaque gaz reste bien plus intéressante niveau facture ;).
Qui consomme le plus entre le four ou la plaque à induction ?
Pas simple de répondre à cette question parce que… ça dépend !
Comparons d’abord ce qui est comparable. Si on s’en tient à la puissance des appareils, en moyenne, ils sont à égalité si l’on considère qu’ils utilisent chacun 3000 watts à pleine puissance.
Mais c’est dans l’usage que l’écart se creuse. L’ADEME recommande par exemple d’utiilser les plaques de cuisson voire le micro-ondes plutôt que le four pour cuire des pommes de terres. « Cuire 500 g de pommes de terre au four consomme 10 fois plus d’énergie que les cuire dans une poêle sur une plaque à induction« , précise l’ADEME*.
Le four n’a pas tout faux cependant. En hiver, on apprécie de laisser la porte du four un peu ouverte après la cuisson pour réchauffer un peu la cuisine en mode système D. Il n’y a pas de petites économies d’énergie quand il est question de réduire sa conso de chauffage !
Quels sont les inconvénients d’une plaque à induction ?
Si on lui cherche des inconvénients, on finit par en trouver ! Mais comme personne n’est parfait, on lui pardonne ses failles ;).
1er surcoût : un prix de départ élevé
C’est un fait, la plaque à induction n’est pas la plus abordable à l’achat. Elle représente même un petit investissement, lequel est généralement compris entre 300 et 800 € (ou plus), le prix variant principalement en fonction du nombre de foyers choisis.
Ceci dit, elle reste un excellent choix pour ne pas faire flamber la facture élec’ sur la durée puisque son mode de fonctionnement est prévu pour être peu gourmand en énergie ! Vous préférez quoi : payer peu cher à l’achat et enchaîner ensuite les factures élec’ plombantes ou l’inverse ?
2e surcoût : casseroles et poêles compatibles obligatoires !
Plaque à induction = récipients compatibles imposés ! Eh oui, pour être attirée comme un aimant par la poêle et la casserole qu’on met à chauffer, la technologie électromagnétique de l’induction a besoin d’ustensiles « induction friendly ».
Si vous êtiez déjà équipé de récipients en cuivre, en verre ou en aluminium : on est au regret de vous annoncer qu’ils ne vous seront pas très utiles avec une plaque à induction. Même s’ils ne lui feront aucun mal, vous pourrez toujours attendre que vos œufs cuisent, la plaque ne s’allumera… jamais !
Pas le choix, pour cuisiner en sa présence, il va vous falloir investir dans une nouvelle batterie de poêles et casseroles en fonte, en tôle, en inox ou en acier : ce qui compte, c’est qu’ils incluent un fond ferromagnétique. Et pour éviter les pertes de chaleur inutiles, pensez à les choisir dans le diamètre correspond à ceux de vos foyers. C’est le bon réflexe « économies d’énergie »… par anticipation ;).
Niveau techno, entre plaque « ancienne » et induction, quelle différence ?
L’induction plutôt que la conduction : ça change tout… en bien 🙂
Le fonctionnement de la plaque à induction est très différent de celui d’une gazinière ou d’une plaque élec’ vitrocéramique classique. Ces dernières s’activent par conduction, ce qui signifie que c’est la chaleur provoquée par les flammes ou par les résistances électriques qui permettent de chauffer la casserole ou la poêle qu’on pose dessus.
Par opposition, la plaque à induction ne conduit pas directement la chaleur nécessaire à la cuisson. Sa méthode : créer un champ magnétique entre le fer contenu dans la casserole et ses composants lorsqu’il est parcouru d’un courant élec’.
Sans faire de cours de physique, cela signifie qu’au contact d’un récipient métallique, les ondes produites par ledit champ magnétique permettent de créer le courant électrique et la chaleur nécessaires pour chauffer les poêles et casseroles (qui doivent impérativement être ferromagnétiques c’est-à-dire en fonte, en acier…etc.).
Un système – à la pointe de la technologie – qui a tout bon !
Bref, la plaque de cuisson est capable d’apporter (et de faire disparaître) la chaleur de cuisson instantanément. Ce qui en fait… un système de cuisson reposant sur une technologie pensée pour réduire ses dépenses en électricité et limiter les déperditions de chaleur.
En d’autres termes : la plaque à induction est basse consommation ! Et ça, c’est très attractif pour adoucir le poids de la cuisson sur la facture d’énergie mensuelle :).
*Source : ADEME, Pics de consommation électrique, les appareils à éviter ou à décaler.