Dites-nous comment vous consommez, on vous dira comment est votre home sweet home ;). Eh oui, les kilowattheures, c’est comme la nourriture. On a beau en consommer tous au quotidien, chacun s’y prend différemment. Ainsi, la consommation en kWh par jour dépend du logement, des équipements choisis, du mode de vie, des saisons, de la région et des habitants. Ça fait pas mal de paramètres à prendre en compte ! Mais alors, pourquoi ça importe tant que de la passer au crible cette conso ? Tout simplement pour cibler les habitudes ou équipements à modifier afin d’alléger la facture d’énergie et au passage, de faire du bien à la planète ! Venez, on vous explique ;).
Les bases à connaître sur la consommation en kWh par jour ⚡
Qu’y-a-t-il derrière ces 3 lettres « kWh » ?
Avant même de parler de consommation moyenne en kWh par jour, parlons du kilowattheure en personne. À savoir que le Watt (W) qui se cache dans ce mot n’est autre que l’unité mesurant la puissance énergétique. Par extension, le kilowattheure (kWh) est l’unité permettant de mesurer la consommation d’énergie d’un appareil électrique pendant 1 heure. Voilà pour l’introduction « définition » !
Saviez-vous que le prix du kWh n’est pas (toujours) fixe ?
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? 🙂 En effet, le prix du kilowattheure varie selon plusieurs paramètres. Première chose à savoir, c’est l’État et la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) qui fixe le montant des tarifs réglementés chaque année, et ce, même depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence en 2007.
Deux possibilités pour le prix :
- Il peut être fixe : dans ce cas, sa valeur reste inchangée tout au long du contrat, seule l’évolution des taxes (la même pour tout les fournisseurs) pourra venir gonfler votre facture.
- Il peut être indexé : c’est-à-dire que la valeur du kWh suit l’évolution du tarif réglementé. Fluctuation, nous voilà !
Pssst, au fait, quel est le prix d’1 kWh ?
Alors, alors, selon nos dernières sources officielles (on prend soudain un air très sérieux), au 1er janvier 2021, selon la grille tarifaire EDF se basant sur les tarifs réglementés fixés par les pouvoirs publics, le prix du kWh s’élevait à 15,58 centimes d’euro TTC par kWh. Et ce, sur l’option de base pour une puissance de 6 kVA (la plus courante). Comme ça, vous avait une petite idée plus concrète du rapport conso en kWh/prix !
À chacun sa conso en kWh par jour ?
La conso de chaque home sweet home est conditionnée par une multitude de facteurs qui s’articulent entre eux. Ça va des habitudes de vie (selon qu’on soit plus ou moins économe) au mode de chauffe, en passant par la performance énergétique du logement, ses caractéristiques, le choix des équipements, le nombre d’occupants ou la surface des lieux. Autant dire que la consommation en kWh par jour et par personne peut varier du tout au tout !
La consommation en kWh par jour en maison
Quelle est la consommation moyenne en kWh par jour d’une maison ? Vaste question à laquelle vous ne souhaitez qu’une réponse : un chiffre ! Sauf qu’on pourrait vous en donner un mais qu’il serait (probablement) erroné sauf gros coup de chance ;
Pourquoi ? Parce que la conso d’énergie ne dépend pas « que » des m2. Selon que votre maison est plus ou moins bien isolée, plus ou moins équipée en appareils gloutons en énergie et aussi qu’elle héberge plus ou moins de personnes,… elle ne « consommera » pas autant.
Afin de satisfaire tout de même votre appétit de chiffres, sachez qu’elle est estimée entre 9 et 14 000 kWh par an. (Et pour le montant par jour, c’est pareil, pour fournir un chiffre il faudrait partir du principe que vous consommez autant en hiver avec le chauffage à fond, qu’en été quand la bise s’en est allée ?. On vous laisse faire la division par 365 si vous y tenez vraiment. Ou bien par 12 si vous préférez obtenir la consommation moyenne d’électricité par mois…)
La consommation moyenne par jour pour un studio
Pour tout savoir, on vous conseille de lire directement notre article dédié à la conso électrique d’un appartement.
Les repères chiffrés, les maillons faibles à traquer, les axes d’amélioration,… Vous devriez y trouver toutes les réponses à vos questions !
Et pour les impatients (oui, vous !) sachez juste qu’elle est estimée 6 000 et 10 000 kWh par an. (mais pour savoir ce qui fait pencher la balance vers le haut ou le bas de la fourchette, il faudra aller lire l’article 😉 )
Les habitudes de vie, ça compte aussi 😉
Team éco-gestes ou team « je m’en fiche » ?
Pour le savoir, voici un petit listing de réflexes éco-responsables (qui peuvent paraître dérisoires, mais à tort !) dans lesquels vous retrouver… ou pas ;). On vous laisse checker :
- Quand vous achetez une ampoule, vous choisissez systématiquement un modèle basse conso.
- Vous prenez majoritairement des douches express : les bains et les douches à rallonge, ça reste l’exception.
- Vous éteignez votre PC quand vous avez fini de travailler. Évidemment, quelle question !
- Vous restez raisonnable avec le chauffage : en cas de froid, vous rajoutez un pull plutôt que d’improviser une serre tropicale dans le salon en plein mois de février.
- Votre équipement électroménager, vous l’adopter uniquement si la classe énergétique affiche une performance de niveau A minimum.
- Vous privilégiez autant que possible la lumière naturelle. De toute façon, l’éclairage artificiel, c’est moins sympa.
- En cuisine, vous couvrez la casserole quand vous faites bouillir de l’eau ! Pour des pâtes par exemple. Ça va plus vite et ça évite que la chaleur ne s’évapore.
Alors, le verdict, ça donne quoi ?
La mettre en veilleuse ? LE piège à éviter !
Pour votre culture G, sachez que dès lors qu’un appareil électrique est branché, il n’est jamais vraiment éteint. En effet, le mode « off » est une illusion. Pour que ça soit plus parlant, prenons l’exemple d’une télévision. Quand vous l’éteignez, l’écran devient noir, ce qui laisse croire que tout est en ordre. Pourtant, un petit voyant rouge reste allumé sur un coin du cadre… C’est le mode veille de la TV ! Le problème, c’est que tant qu’un appareil est en veille, il continue de consommer non-stop de l’énergie.
Un bien joli piège pour des équipements en apparence « éteints » et qui consomment en réalité entre 40 et 400 kWh par an quand ils sont inactifs*** ! Surtout que si on commence à compter le nombre d’équipements qui restent en veille chez nous (la lampe de chevet, le réveil, la bouilloire, la cafetière, le lampadaire, le grille-pain, la box Internet, la Playstation…). Bref, ça chiffre vite.
L’idéal ? Contre-attaquer grâce à une multiprise à interrupteur, qu’on tourne sur off. C’est moins contraignant que de débrancher totalement chaque appareil !
Ah, juste une exception pour info : les appareils de lavage, comme le lave-linge ou le lave-vaisselle ! À vrai dire, leur veille permet de détecter tout éventuel risque de fuite d’eau…
Connaître sa conso réelle pour comprendre les habitudes à corriger
Comment savoir si on consomme trop d’électricité ? En s’intéressant de plus près à sa conso réelle pardi ! Grâce aux merveilles de la domotique et de la maison connectée, vous devriez pouvoir suivre à la lettre chaque euro dépensé. En effet, les box domotiques peuvent coupler les infos de votre éclairage, de l’électroménager ou du chauffage et retranscrire le détail de votre conso énergie sur une appli. C’est le meilleur moyen d’analyser vos moindres faits et gestes, vous alerter sur un équipement beaucoup trop gourmand, réaliser que vous faites peut-être trop tourner le lave-vaisselle alors qu’il n’est pas plein ou que vos douches en mode spa et bien-être ont un coût ! (Chez Sowee, on peut suivre la répartition de sa consommation selon ses usages – cuisson, chauffage, etc).
Sinon, il y a aussi une formule mathématique toute prête (multiplier le nombre d’heures d’utilisation par le nombre de jours d’utilisation par la puissance en watts de l’appareil concerné), mais bonne chance pour tout additionner et être précis…
Les équipements de chauffage, un rôle majeur
Le chauffage et l’eau chaude, LE plus gros poste de conso en kWh à la maison
Ils sont tout en haut du palmarès des plus gros consommateurs de la maison avec 66% des consos énergétiques pour le chauffage et 11% pour l’eau chaude sanitaire****. Ça mérite d’y prêter une attention particulière, surtout en hiver…
Bien sûr, le choix du mode de chauffe a un impact conséquent sur les dépenses engendrées. Quand on vit dans un logement « tout élec’ », on ne peut pas prétendre être aussi exemplaire que si on a investi dans l’installation d’une pompe à chaleur réputée pour sa basse consommation d’énergie. Néanmoins, on peut limiter la casse ! Par exemple en remplaçant l’équipement par des modèles modernes, garantis plus performants ou en investissant dans un chauffage complémentaire et efficace comme un poêle à bois.
L’âge des équipements a aussi son mot à dire
Si vous êtes titulaire d’un chauffage au fioul – cette espèce en voie de disparition car beaucoup trop énergivore – bonne chance ;).
Le mieux est de remplacer les radiateurs hérités d’une autre époque pour améliorer le confort et revoir la consommation en kWh à la maison par jour, à la baisse.
On en profite pour glisser un petit mot sur notre préférence pour les appareils classés NF Électricité Performance 3 étoiles +œil. Alors non, ce n’est pas un nom de code emprunté à Harry Potter, mais bien la garantie qu’ils incluent la fonction « détection de présence » et « détection fenêtre ouverte », un plus pour consommer au plus juste ;).
Des équipements intelligents pour faire la différence
Eh oui ! La recette miracle pour ne pas regretter votre choix lors de l’achat d’un nouveau chauffage tient en deux paramètres clés : la régulation et la programmation. Grâce à ces fonctionnalités, vous éviterez par exemple de chauffer inutilement les pièces en cas d’absence et serez capable de relancer le chauffage peu avant le retour à la maison. Approbation totale !
Au passage, avec la Station connectée Sowee, vous pilotez votre chauffage, tout simplement, en quelques clics.
Les équipements électroménagers, effet de bascule sur la balance !
Une vraie brochette de gloutons !
L’agence de la transition écologique (ADEME), a établi la moyenne de conso pour chaque appareil élec’ de la maison : bouilloire, clim, micro-ondes, imprimante, lave-vaisselle, frigo, Wi-Fi… Et devinez qui sont les cancres ultimes de ce joli groupe du pire au moins pire ? Le combiné (réfrigérateur + congélateur, 2 en 1), le congélo (tous deux entre 300 et 400 kWh/an*), le frigo, le sèche-linge, le lave-vaisselle et les plaques de cuisson….
Bref, il va falloir se pencher de près sur leur performance individuelle pour limiter la conso des équipements ! Car celles-ci vont du simple au double selon le modèle choisi. Prenons un sèche-linge peu efficace. Celui-ci va consommer 560 kWh par an contre 170 kWh pour un modèle plus « écologique ». Ça en dit long sur les disparités de consommation !
Zoom sur les appareils électriques, de plus en plus nombreux
En 20 ans, la vie s’est faite de plus en plus connectée et le rayon multimédia et high-tech a littéralement explosé. TV plasma, ordi de bureau, PC portable, console de jeux… Normal que la facture élec’ ait, elle aussi, pris du poids (40% de plus depuis 1990). C’est pas rien !
D’ailleurs, ce n’est pas parce qu’on utilise peu un appareil qu’il consomme peu ! Prenons la télé en exemple. Oui, encore elle ! Souvent éteinte en journée durant la semaine, elle n’est pas complètement sur off puisqu’elle est en veille. Résultat, elle consomme quand même 400 kWh d’élec’ par an. C’est pour cette même raison qu’une famille de 4 personnes très équipée dépensera environ 700 kWh par an contre 400 pour une famille plus raisonnable**. Ça laisse songeur…
Gros plan sur la cuisine, cette gourmande en énergie
C’est LA pièce où la conso élec’ est la plus élevée. La faute à qui ? Aux appareils de cuisson et de refroidissement, les coquins !
Puisqu’on est sur une lancée d’exemples concrets, continuons sur cette logique, avec le frigo combiné. Un équipement qu’on n’a pas choisi au hasard puisque c’est l’appareil qui consomme le plus dans une cuisine.
Indispensable, il incarne pourtant une des dépenses les plus lourdes. Dès que des fonctionnalités « bonus » entrent en jeu (du type distribution d’eau ou de glaçons), hop, la conso peut doubler par rapport à un frigo classique. Conclusion : essayons de définir les fonctions qui nous sont réellement utiles pour ne pas tomber dans l’excès ! Oui, ok, on se la joue morale de film, mais on assume ;). Ainsi, on évite d’acheter un frigo américain si on est deux dans un petit appart’, question de cohérence. Les besoins réels doivent guider nos achats. On y croit, on y croit !
Inflation de la conso en kWh selon l’habitat, la saison et le lieu 😉
Conséquence directe de nos besoins entre un appart’ ou une maison
Appart ou maison, ça change tout ! En effet, la conso ne peut pas être la même entre un appart’ de 50 m2 où vit un couple qu’une maison de 100 m2 habitée par 5 adultes. À chacun de peindre son portrait type de consommation de façon totalement indépendante !
Conséquence directe de nos besoins en hiver
Au niveau de l’éclairage, pas de débat possible, oui, on éclaire plus en hiver ! Côté chauffage, même combat. En été, on lui dit au revoir, à l’année prochaine, si bien que c’est dès les premières vagues de froid que l’on trinque niveau facture. D’où l’intérêt du lissage sur toute l’année pour que le montant en hiver picote moins ;).
Tout ça pour dire que la consommation moyenne en kWh par jour en appartement ou en maison, comme on l’a dit un peu plus haut, n’est pas une ligne droite : elle fluctue tout au long de l’année selon les saisons, le manque de lumière naturelle en hiver et les pics de froid.
Conséquence directe… de notre situation géographique !
Faut-il préciser qu’on chauffe plus la maison en haute montagne que dans les stations balnéaires de la Méditerranée au regard de l’ensoleillement et du caractère (tantôt doux, tantôt féroce) de la météo ? Non. On est d’accord ;). La zone d’implantation a sans aucun doute, elle aussi, un impact majeur sur la facture…
Vous l’avez compris, il n’y a pas de réponse toute faite à la question « quelle est la consommation moyenne d’électricité par mois ? ». Celle-ci n’est pas une science exacte et elle est intimement liée à de nombreux critères purement personnels ! Raison de plus de s’entourer d’un équipement connecté vous permettant de suivre vos consos version détaillées pour ne pas perdre le fil, affiner votre profil de consommateur et ajuster tout ce qui est en votre pouvoir (habitudes défaillantes, équipements énergivores, isolation piteuse…) ;).
*Source : Guide pratique Réduire sa facture d’électricité, Ademe, 2019
**Source : « USE2030 », étude prospective sur les usages spécifiques de l’électricité pour l’ADEME (estimation pour 2015 à partir de données de 2012 ou 2013)
***Source : Guide pratique Réduire sa facture d’électricité, Ademe, 2013
****Source : Économiser l’eau et l’énergie