Question piège : quand la facture d’énergie arrive, c’est plutôt une bonne ou une mauvaise surprise en général ? 😛. Et comme les crises récentes sur le marché de l’énergie n’ont pas arrangé la situation, il est temps de prendre les devants pour mieux gérer son budget énergie. Voici 5 (voire les 6) étapes pour réduire l’addition. En plus, c’est à portée de toutes et de tous et vos habitudes quotidiennes seront à peine bousculées. Alors, on déroule le plan d’action ?
1ère étape : suivre sa conso pour comprendre ce qui fait grimper les kWh
☝️ Ç’en est fini de faire l’autruche, poser les yeux sur sa facture tous les 34 du mois et attendre que ça passe… jusqu’au prochain envoi.
Le principe : devancer l’arrivée de la facture
Pour être aux commandes de son propre budget d’énergie, encore faut-il avoir la bonne info… au bon moment.
Il est essentiel de surveiller régulièrement ses dépenses en kWh et en euros- au minimum une fois par mois et dans l’idéal, tous les jours – pour qu’aucun pic de conso ne vous échappe.
Suivre l’historique et les stats’ des dépenses et leur évolution, c’est :
- remarquer chaque écart
- découvrir quand surviennent les montées d’appétit
- commencer à détecter les usages et les appareils gloutons (le chauffage, la cuisson, l’éclairage, le lave-linge, la clim’, la piscine ou même… l’aquarium ?).
Toutes ces infos sont hyper précieuses pour rectifier le tir : soit en changeant ses habitudes, soit en changeant les équipements trop gourmands.
Ainsi on évite de laisser la conso continuer à grossir ou d’attendre que les jeux ne soient faits pour agir.
Conclusion : on n’attend plus passivement la facture d’énergie !
Bénéfice : au minimum 15% de dépenses en moins selon l’ADEME.
Les applis mobiles dédiées : la clé pour ne rien manquer !
On parie que votre téléphone n’est jamais très loin de vous. Pratique pour surveiller sa conso en temps réel ! Votre fournisseur d’énergie propose sûrement une appli dotée du Suivi conso. (En tout cas chez Sowee c’est le cas et on vous donne même des infos sur cos économies).
De quoi rendre cette routine facile à adopter, même pas besoin d’aller se connecter sur un site à chaque fois que vous voulez jeter un oeil à votre conso.
Conclusion : l’appli mobile, c’est un peu votre coach sportif énergie. Elle est là pour vous dire combien de calories vous avez brûlé de kWh et d’€ vous avez consommé… et comment vous pouvez aller plus loin pour avoir un corps de rêve un budget énergie allégé.
Bénéfice : on a annoncé 15% au paragraphe précédent mais avec Sowee et sa Station pour piloter le chauffage, vous pourriez monter à 25%*.
2ème étape : identifier les changements à mettre en place pour maîtriser son budget énergie
Si on vous disait qu’en plus d’économiser vous pourriez gagner en confort ?
Eh oui, c’est possible en s’organisant un peu : en programmant son chauffage et en lançant le gros électroménager pendant les heures creuses. On s’explique !
Un thermostat connecté pour piloter le chauffage comme jamais
🌡 Le chauffage incarne à lui tout seul… deux tiers de la conso d’énergie d’un logement. Ça fait beaucoup. C’est pile à ce moment-là que le thermostat connecté entre en scène.
Son fonctionnement est imbattable pour mieux gérer le budget chauffage.
Avec le thermostat, on planifie les plages horaires à l’avance pour ne chauffer que lorsqu’on en a vraiment besoin.
En clair, il est dicté par les heures de présence et d’absence propres à chacun selon le planning de la journée et de la semaine. Ou comment limiter coûte que coûte les oublis d’étourderie et les gaspis d’énergie !
Petit objet, grands effets.
On peut vraiment le couronner ! À elle seule par exemple, la Station Sowee pour piloter son chauffage fait économiser jusque 25% de la facture pour un chauffage individuel élec’ (un quart quoi) et jusqu’à 20% pour un chauffage individuel au gaz*.
Alors, prêt à « prendre le pouvoir sur vos consos » ?
Des appareils mis en route en heures creuses
🕰 L’option heures pleines / heures creuses permet de décaler la mise en route des appareils énergivores aux heures où l’électricité coûte le moins cher. Ce qui en fait un très bon allié des économies d’énergie (c’est même pour ça qu’il a été créé).
Sauf que, on ne pense pas toujours à vérifier son activation et son bon fonctionnement, notamment côté chauffe-eau.
C’est-à-dire ? Eh bien, il faudrait visiblement checker la présence d’un contacteur sur le tableau élec’ en position AUTO. Car sans ce petit objet, l’appareil ne peut tout simplement pas marcher en mode HP / HC. Ce qui limite considérablement la faculté de celui-ci à se la jouer économe…
Dommage de passer à côté juste parce qu’on ignore ce pré-requis (qui peut se régler en un achat en magasin vite fait bien fait).
Un max d’éco-gestes pour limiter encore plus les dépenses
♻ Petits gestes comptent double !
Eh ouais, pour remonter la pente d’une facture d’énergie un peu trop plombante, l’influence positive des bons réflexes quotidiens est prouvée.
Encore faut-il les mettre en place petit à petit. Comme l’histoire de l’oiseau et du nid.
Être ambitieux, c’est bien. Aller trop vite, c’est risquer de s’essouffler avant l’heure.
On ne commence donc pas direct par piloter son chauffage + déclarer la guerre au gaspi d’énergie + entretenir tous les équipements parfaitement + refaire des travaux d’isolation + passer à l’éclairage LED + traquer les veilles + remplacer les équipements énergivores.
Soyez sélectifs ! Notre « tip » : se fixer des éco-gestes faciles à adopter pour commencer et surtout les maintenir dans la durée.
Pour y arriver, mieux vaut commencer par un seul éco-geste, puis un second quand le premier est bien en place et ainsi de suite !
On en revient toujours à la salle de gym (ou pas) 😜.
3ème étape : vérifier qu’on paie le kWh au bon prix en (re)lisant les conditions du contrat
Le bon prix, ça peut être un kWh qui ne bouge pas…
Quand on signe un contrat d’énergie, il y a des critères importants qui peuvent nous passer sous le nez.
La façon dont est fixé le prix du kWh, qui est la partie variable de la facture, en fait partie.
Par exemple, quand les prix de l’énergie ont tendance à s’envoler, ça peut être rassurant de savoir qu’on a la garantie d’un tarif fixe pendant une durée déterminée (jusqu’à 3 ans chez Sowee !).
Ainsi, seules les évolutions des taxes, du tarif d’acheminement et des garanties de capacité pour l’élec’ sont répercutées à la hausse ou à la baisse.
…ou un tarif plus bas mais soumis aux évolution des prix du marché !
L’antonyme des prix fixes, ce sont les prix variables (et bien souvent indexés sur un prix de référence, le TRV pour l’élec’ et le prix de repère pour le gaz).
Leur avantage ? Être généralement moins chers (au départ) par rapport aux prix fixes.
À vous de trancher selon ce que vous jugez être le meilleur deal pour vous !
4ème étape : confirmer qu’on a une offre tarifaire et un abonnement intéressants… ou les changer si c’est pas le cas
Blocage du prix de l’abonnement et option tarifaire à la loupe !
🔎 C’est l’autre dossier classé « urgent » pour mieux gérer son budget énergie : vérifier qu’on a affaire à une offre et à un abonnement vraiment intéressants.
Le prix de l’abonnement
Primo, il faut savoir que dans les offres d’énergie, le prix de l’abonnement est un élément complémentaire au prix du kWh, au sens où il s’ajoute aux kWh consommés dans la facture finale.
C’est en quelque sorte la partie fixe de la facture… à moins qu’il soit prévu dans le contrat un ajustement annuel par exemple.
Là où il faut être prudent – bien que ce soit le modèle le plus fréquent, c’est que dans une offre dite « à prix fixe », le fournisseur d’énergie a le droit de s’engager uniquement sur le blocage du prix du kWh.
En gros, tant qu’il n’est pas écrit noir sur blanc que le prix de l’abonnement est lui aussi bloqué, celui-ci peut être amené à évoluer avec le temps.
L’option Heures pleines/heures creuses
Deuxio, parmi les options tarifaires, il y a l’option Base et l’option HP / HC dont on a déjà parlé plus haut.
Pour cette dernière, le prix du kWh varie selon des plages horaires prédéfinies, avec un coût généralement moins élevé la nuit.
DONC : si vous pensez pouvoir vous adapter à ce planning en décalé (pour lancer le lave-linge ou le lave-vaisselle notamment), vous avez tout intérêt à choisir cette offre.
Si c’est pas le cas, autant ne pas s’auto-pénaliser et arrêter de la considérer comme « intéressante » !
Rien n’est définitif dans la vie
Vous avez vérifié, et l’abonnement tel qu’il est ne vous convient pas pour faire plus d’économies d’énergie ?
Pas de souci. Gardez à l’esprit que vous pouvez rompre à tout moment votre engagement et en chercher un meilleur dans la graaande constellation des contrats d’énergie.
5ème étape : s’assurer que le niveau de puissance du contrat est aligné avec la conso
Petit rappel de ce qu’est la puissance du compteur élec’
💪 La puissance maximale mensuelle, ça vous parle ?
Si on fait court, c’est ni plus ni moins que la puissance la plus élevée relevée au cours du mois pour une installation élec’… ou encore la quantité maximale d’élec’ qu’un compteur est autorisé à demander au réseau à un instant T.
Tout dépend donc de ce qu’ont consommé les appareils de la maison (frigo, télé, eau chaude, chauffage, et toute la panoplie).
Résultat : selon qu’on habite à deux dans 40 m2 sans sèche-linge ni congélateur ou à 4 dans 100 m2, avec la totale niveau équipement, c’est pas le même niveau de kVA dont on a besoin !
D’où l’intérêt de bien calibrer son contrat selon son profil de conso (nombre d’habitants, quantité d’appareils, perf’ énergétique, fréquence d’occupation du logement…) ou de l’ajuster a posteriori.
La famille qui s’agrandit, le logement qui accueille de nouveaux appareils, qui s’étend sur de nouveaux mètres carrés, ou tout simplement le constat que l’estimation de départ ne convient pas : il y a plein de raisons de revoir le palier de puissance du compteur !
Pourquoi ça impacte la facture s’il est mal calibré
✅ Connaître « vos » pics de conso à vous, ça a son importance niveau facturation (et confort quotidien).
En effet, plus la puissance choisie est élevée, plus le prix l’est aussi.
Le but n’est donc ni de payer plus que nécessaire (au risque d’alourdir inutilement le budget énergie), ni de sous-estimer la puissance requise (au risque que le compteur ne disjoncte régulièrement, faute de pouvoir tolérer trop d’appareils en marche en même temps).
Le mieux ? Être accompagné pour choisir la bonne puissance selon une estimation personnalisée lors de la signature du contrat.
Ceci dit, pensez à faire les ajustements nécessaires en fin d’année. Ainsi, après avoir récupéré vos infos de conso annuelles, à vous de valider (ou non) que la puissance souscrite est bien la plus adaptée. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez demander à changer de palier (3 kVA, 6 kVA, 9 kVA ou 12 kVA) en un coup de fil !
👍 Le « plus Sowee » ? 👍 Veiller à ce que le niveau de puissance de votre contrat soit adapté à votre niveau de conso à vous. Quand ce n’est pas ou plus le cas, on vous propose automatiquement de changer de puissance souscrite pour vous faire économiser ! Un vrai allié.
6ème (et dernière étape) : sortir l’artillerie lourde si ça ne suffit pas !
Se lancer dans des travaux d’isolation et de rénovation énergétique
Que vous ayez la flemme ou pas assez de sous de côté, sachez-le, l’isolation reste l’action numéro 1 pour réduire la conso de chauffage (elle-même première fautive d’une facture d’énergie élevée).
Ou comment réduire les pertes de chaleur, les ponts thermiques et l’infiltration d’air parasite par le toit, les murs, les fenêtres et le sol… et par ricochet, réduire IMMÉDIATEMENT le coût de la facture !
Alors, c’est sûr, niveau budget, on n’est pas sur les mêmes niveaux d’investissement que toutes les cases cochées plus haut, indolores pour la plupart.
Ceci dit, si vous n’avez pas encore eu le temps d’épargner pour un tel projet, rien ne vous empêche de vous y mettre à coup de petits gestes malins dans un premier temps.
Le plein d’idées ici 🙌.
Adopter la bonne vieille méthode des enveloppes… version « modernisée »énergie »
Si on vous pitche la technique des enveloppes, elle consiste à définir les catégories de dépenses du foyer (dont le budget énergie évidemment) et le montant max à allouer mensuellement pour chacune d’elles.
Dans la version tradi, on prend des enveloppes, on note le nom de chaque catégorie et on y met l’argent – en cash – à ne pas dépasser. Vous l’avez compris, il s’agit de ne pas dépensez plus que ce qu’elles contiennent !
Pour le cas de l’énergie, pas question de payer comptant donc pas d’enveloppes évidemment !
L’enjeu consiste ici à mensualiser le budget énergie pour lisser les dépenses sur toute l’année.
Et quand toutes les actions mentionnées plus haut ont été mises en place, on veille à baisser les mensualités (vu qu’on consomme moins qu’avant) !
Pour aller encore plus loin, avec Sowee, on adopte aussi l’option pilotage par le budget. Celle-ci vous permet de recevoir des alertes si le montant prévisionnel fixé en début de mois (celui de la fameuse enveloppe donc) est dépassé.
Après tout ça, les consos excessives ont de quoi être bientôt de l’histoire ancienne. À vous la gestion du budget énergie aux petits oignons ! 🧅
*25% d’économies d’énergie : Économies estimées sur la base de modèles thermiques dynamiques en prenant comme référence un logement chauffé à 20°C en permanence, non équipé de programmation de chauffage ni de détection de fenêtres ouvertes et ne disposant pas d’un suivi des consommations d’énergie en temps réel. Selon la structure du logement, sa localisation, son niveau d’isolation et les habitudes de vie, la Station Sowee permet des économies d’énergie jusqu’à 25% pour un chauffage individuel électrique et jusqu’à 20% pour un chauffage individuel gaz. Plus de détails ici