Au rang des bonnes résolutions, juste après “faire du sport” on retrouve souvent “devenir éco-responsable”. Cette envie de consommer (et de vivre) différemment est on ne peut plus d’actualité. Parce qu’elle veut du bien à la planète et qu’en plus, magie, elle ne coûte quasi rien (si ce n’est une bonne dose de bonne volonté) voire, elle peut même aider à économiser. Sur les factures d'énergie par exemple….Et ça, c'est encore plus d'actualité avec l'augmentation des prix du gaz et de l'électricité. Si vous aussi vous vous êtes fixé cet objectif, pour vous aider, on a trouvé mieux qu’un post-it à placarder sur votre bureau. Le guide que voici est un condensé des bonnes raisons et des multiples façons d’activer l’âme éco-responsable qui sommeille en vous. Il est temps d’apporter votre pierre à l’édifice ?!
Devenir (éco)responsable, tout un programme !
Une petite intro pour une si grande thématique, ça ne fait pas de mal ;). Définition, contexte et secteurs concernés, voici de quoi poser le sujet nommé éco-responsabilité.
Définition, action, réaction !
Imaginez que vous essayez de caser écolo et responsable dans un seul mot. Paf, ça donne “éco-responsable”. La définition exacte de cet adjectif ? “Qui cherche à intégrer des mesures de protection de l'environnement dans ses activités, ses principes, etc.”. C’est le dictionnaire Larousse qui l’affirme. D’ailleurs, maintenant qu’on a ouvert le dico, pour ceux qui se demandent si on écrit écoresponsable ou éco-responsable, sachez que l'on trouve les deux ! Et hop, on referme cette parenthèse orthographe pour revenir à ce que ça signifie exactement d’être éco-responsable. Eh bien, on pourrait dire que tout est dans l’attitude (et dans les faits qui en découlent 😉 ). Au menu : de meilleurs choix d’achats, d’organisation et d’actions. On trie, on recycle, on consomme moins et mieux. Tant de bonnes habitudes auxquelles chacun peut s’employer chaque jour ! Car avec moins de mauvais réflexes et plus de bons gestes, on a bon espoir de limiter l’empreinte carbone de notre routine quotidienne et ainsi, de préserver au mieux l’environnement.
Pourquoi mettre en place une démarche éco-responsable au juste ?
Devenir éco-responsable [sans faux semblants], c’est maintenant ! Il faut dire qu’en 2022, à moins de se bander les yeux, on ne peut plus ignorer l’urgence écologique. Entre la COP21, la semaine européenne du développement durable, la No Impact Week, les manif’ pour l’écologie, le boom du RSE en entreprise ou le mouvement de la transition énergétique, les événements sont nombreux à nous rappeler les enjeux environnementaux. En parallèle, sauf preuve du contraire, il n’existe toujours pas de planète B sur laquelle s’envoler si toutes les ressources de la Terre venaient à être épuisées… Résultat : l’éco-responsabilité prend de plus en plus de place à notre époque, comme une condition sine qua non pour regarder sereinement vers l’avenir ?.
Tous les secteurs sont concernés 😉
Être plus attentif à sa façon de consommer, ça va… de l’alimentation aux choix d’habillement, du train-train de vie à la maison à celui du boulot, de la clim’ en été au chauffage en hiver. En somme, tous les secteurs et chaque moment de la journée, voire de l’année y passent ! Mode éthique, transports non polluants, fournisseur d’énergie verte ou décarbonnée, aspirateur éco-responsable ou lave-linge classé A… Il existe mille façons dans mille univers différents de faire évoluer ses habitudes et son mode de vie vers une meilleure posture pour l’écologie. Ça laisse le choix pour choisir ses pions selon les affinités de chacun ;).
Stop aux préjugés qui ont la vie dure
Éco-responsable, ça rime avec… encore trop de fausses idées reçues. De quoi en décourager plus d’un. De fait, pour partir sur de bonnes bases, on a listé ces vilains préjugés pour les jeter, ensemble, aux oubliettes. Il ne faudrait tout de même pas déplacer le problème. Le curseur se situe bien sur la spirale infernale du gaspillage et de la surconsommation. Certainement pas sur le super mot “écoresponsable” ;).
“C’est compliqué”
Premier de la liste ? Le prétexte (plus facile à dire qu’à prouver) du soi-disant "c’est compliqué". À d’autres hein ! Personne n’a dit qu’il fallait devenir Greta Thunberg en titre pour être éco-responsable ;). En mélangeant quelques bons réflexes, une cuillère de bonne volonté et un soupçon de patience, c’est facile de réduire son empreinte carbone.
D’ailleurs, l’étape n°1 d’un comportement plus responsable part de gestes tout simples. Simples comme… appuyer sur le mode “éco” du lave-vaisselle (pas très difficile a priori), baisser le chauffage quand on quitte la maison (au chapitre “bon sens”) ou faire chauffer les casseroles sur des plaques à leur taille (pour éviter le gaspi). Facile, on a dit !
“Ça ne va pas changer grand chose”
Ensuite, si vous êtes convaincu que vos actions personnelles sont trop infimes pour changer la face du monde, détrompez-vous. Un petit geste multiplié par 7,5 milliards, ça commence à peser ;). Donc oui, on fait la peau aux idées reçues du type “ça ne sert à rien” ou “ça ne va pas changer grand chose”. L’argument est classé comme irrecevable ! Qu’on se le dise, aucune action, aussi petite soit-elle, n’est isolée. L’écologie est l’affaire de tous, et si on s’y met en masse, ça peut faire vraiment la différence pour “sauver” la planète. On en reparle dans quelques années, vous verrez ;).
“Ça coûte cher”
Dans la catégorie des rumeurs fausses (et archi fausses), on a aussi : le coût pour le compte en banque. Justement, la vie est bien faite puisque généralement, écologie rime avec économies :). La preuve, c’est que faire plus attention à l’éclairage, au chauffage ou à la clim’ a un impact positif sur la facture mensuelle. Si vous équipez votre système de chauffage avec la Station connectée Sowee par exemple, c'est jusqu'à 25% d'économies*. Acheter moins de vêtement ou manger moins de viande est aussi tout bénéf' pour le portefeuille. Alors ok, côté équipement, les modèles les plus économes coûtent plus chers à l’achat. Mais ils représentent aussi des investissements durables qui reviennent moins chers à l’usage. Voilà, cette fois-ci, vous n’avez plus aucune excuse.
Quels sont les gestes à adopter à la maison… et au boulot ?
Pour ce qui est d’être éco-responsable, pas de frontière entre le travail et la vie privée ! Au contraire. Ça n’aurait pas de sens d’être irréprochable à la maison et de se tourner les pouces au boulot. Qu’à cela ne tienne, voici quelques pistes pour tenir ses résolutions dans le long fleuve tranquille qu’est le quotidien, sans distinction entre l’univers perso et l’univers pro, hein.
À la maison, la base !
Le meilleur terrain de jeu pour opérer sa transfo éco-citoyenne, c’est la maison ! Mais alors, comment être éco-responsable chez soi ?
Déjà, on peut s’attaquer au champion n°1 de la conso d’énergie : Mister chauffage (qui pèse sur 2/3 de la facture énergie, si, si !). En investissant dans un thermostat intelligent associé à une appli mobile, c’est facile de réguler la température nécessaire la plus adaptée à ses besoins et à son emploi du temps. On peut ainsi programmer des plages horaires de chauffe pièce par pièce, gérer le chauffage à distance et rectifier facilement les oublis. Le bonus, c’est qu’un pilotage consciencieux du chauffage se voit directement sur la facture (qui est soudainement allégée – youpi !).
Sinon, en dehors de la saison où on porte des pulls, il y a pleeeeein d’autres possibilités pour se montrer plus respectueux de la planète. Tellement qu’on a préféré lister notre best-of :
- Bien entretenir ses équipements, comme la chaudière par exemple. En fait, la règle à retenir, c’est qu’un appareil qui marche bien consomme moins ?♀️.
- Booster l’isolation de la maison : si on n’a pas (encore) le budget pour se lancer dans un grand chantier, on pense aux petits réflexes anti-déperdition de chaleur, comme les rideaux, les volets… Et on checke tout de même les aides pour les travaux. En effet, le gouvernement met le paquet en ce moment pour tendre vers des logements BBC (Bâtiment basse consommation), alors, autant en profiter !
- Privilégier un éclairage LED, largement moins gourmand que les lampes à incandescence classiques. Ça paraît bateau, mais quand on y pense, l’éclairage est l’un des piliers de notre quotidien. L’optimiser, ça a du sens !
- Déclarer la guerre aux appareils en veille, adeptes du grignotage H24. La bonne idée ? Lancer la course poursuite à base de multiprises à interrupteur. Tout simplement.
- Remplacer les équipements énergivores par des bons élèves classés "A". Par ici toutes les infos à connaître sur l’étiquette énergie.
- Préférer les modes économies d’énergie du lave-linge ou du lave-vaisselle que les modes standard. Selon l’ADEME, ce sont jusqu’à 45 % d’électricité économisée! Oui, quand même.
Au travail, la suite logique de l’histoire 😉
Quand on considère les problématiques environnementales comme un vrai sujet, les répercuter côté pro, ça va de soi. Et pour ce faire, pas besoin de bosser dans une entreprise éco-responsable (mais si c’est le cas, c’est tant mieux !). Bref, le boulot se doit d’être dans le prolongement de ce que l’on met en œuvre à la maison. Ça s’appelle montrer l’exemple 7 jours sur 7 !
Éteindre l’ordinateur en fin de journée, recycler les déchets, débrancher les appareils une fois chargés, choisir des fournisseurs qui limitent leur impact carbone, privilégier la lumière naturelle, éteindre la lumière en quittant une pièce…
Alors, c’est sûr, certains sujets, comme la clim’ et le chauffage, risquent de créer débat entre les collaborateurs ;). Mais après tout, tant qu’on a des arguments pour prêcher pour sa paroisse, pourquoi pas !
Par exemple, suggérer un ventilo plutôt que la clim’ (le premier étant plus écolo que le second) au bureau afin de rendre la température plus supportable par temps de canicule, ça ne coûte rien ;). Si vous avez besoin de matière pour convaincre l’auditoire, c’est par ici !
Les plus motivés peuvent aussi créer des outils ou proposer des idées pour inciter les autres collaborateurs à entrer dans la danse. Parce qu’en étant prescripteur du changement, on crée un vrai travail d’équipe à impact positif ! Reste à savoir quelles actions écoresponsables mettre en place ? Eh bien par exemple : inciter la boîte à équiper les bureaux de PC portables, moins gourmands en énergie que les postes fixes, configurer la mise en veille systématique des ordinateurs, créer une bannette de recyclage du papier, faire appel à une asso en cas de renouvellement du parc informatique pour ne jeter ni téléphones, ni ordis, ni imprimantes à la poubelle… Pas à pas, il y a de fortes chances que la mayonnaise prenne du côté des collègues et des supérieurs ;).
3 bons réflexes tout simples pour se lancer
On peut réduire son empreinte carbone en n’allumant pas l’ordi, en ne faisant plus de machines à laver ou en vivant reclus dans une forêt. Ou bien… on peut tout simplement adopter de bons réflexes ;). C’est tout ce dont vous avez besoin pour y arriver. Mais alors, quels sont les gestes d'un consommateur éco-responsable ? Allez, voici de quoi vous guider !
Acheter moins ! Ciao la surconsommation ?️
Surconsommer, c’est consommer des produits, des services et des ressources d’énergie de façon excessive. Et justement, en 2020 et des brouettes, on est en plein dedans. Le piège ? La tentation, qui est partout. Sur Internet, sur les réseaux sociaux, dans les magasins. La tentation, mais aussi la (mauvaise) habitude qu’on a pris d’avoir tout maintenant, et surtout, d’avoir plus que ce dont on a réellement besoin.
Qui n’est jamais parti s’acheter un nouveau vêtement alors que la penderie était déjà pleine à craquer ? Qui n’a jamais craqué sur le dernier gadget technologique sans finalement l’utiliser derrière ? Qui n’a jamais mis le chauffage à fond, juste pour se rappeler à quel point c’est cool de vivre sans pull ? Qui n’a jamais pris une douche d’eau chaude pendant 20 minutes non-stop… de pur bonheur ? Bon, c’est fait, c’est fait ;).
L’idée, en devenant éco-responsable, c’est de donner beaucoup plus d’importance à la responsabilité qui est la nôtre sur la façon de consommer. Ce qui commence souvent… en caisse.
Le but : consommer oui, mais en allant à l’essentiel. On ne dit pas qu’un petit écart une fois de temps en temps est interdit. Juste qu’il faut savoir s’arrêter et se questionner davantage avant tout achat. Pour jauger, un petit “en ai-je réellement besoin ?”, ça aide ;).
Consommer mieux ! Bye bye le gaspi ?️
Se contenter du nécessaire, c’est acheter moins, mais c’est aussi consommer plus intelligemment. À ce sujet, les chiffres sont assez convaincants. 1 degré de plus côté chauffage représente 7% de plus sur la facture ; une box allumée 24h/24 consomme autant qu’un frigo en une année et les 15 à 50 appareils élec’ de la maison (oui, c’est fou, on en a tant que ça), lorsqu’ils sont laissés en veille, nous coûtent 80 € par an, comme ça, dans le vent**.
Nul doute qu’en étant bien plus regardant, on a vite fait d’éviter le gaspillage bête et méchant tout en économisant de l’argent. Autre façon de consommer de façon plus consciente ? Privilégier les marques et produits écoresponsables. Si vous faites des travaux, ça passe par choisir une entreprise qui fait le tri des déchets ou privilégie des matériaux durables. Chaque choix compte !
Recycler ! Au revoir les déchets toxiques ?️
Les déchets toxiques, on a envie de leur dire Adios hasta la vista, bonne route et à jamais ! Pour faire ses adieux (et ce n’est pas qu’un au revoir), la meilleure idée, c’est de recycler. Votre chaudière s’apprête à rendre l’âme et va être changée ? Pensez à lui donner une deuxième vie en l’emmenant à la déchetterie. Là, elle sera recyclée pour redevenir poussière se convertir en matière première. Ou comment fermer la boucle en polluant le moins possible, en bon éco-responsable ;).
*25% d'économies d'énergie : Économies estimées sur la base de modèles thermiques dynamiques en prenant comme référence un logement chauffé à 20°C en permanence, non équipé de programmation de chauffage ni de détection de fenêtres ouvertes et ne disposant pas d’un suivi des consommations d’énergie en temps réel. Selon la structure du logement, sa localisation, son niveau d’isolation et les habitudes de vie, la Station connectée permet des économies d’énergie jusqu’à 25% pour un chauffage individuel électrique et jusqu’à 20% pour un chauffage individuel gaz. Plus de détails ici
** Source Ademe