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10 conseils pour réduire la consommation du chauffe-eau 

consommation chauffe-eau

20% de la conso d’énergie*. C’est ce que représente la production d’eau chaude sanitaire à la maison, soit une note de 270€ par an, en moyenne*. Pas étonnant que la consommation du chauffe-eau occupe la deuxième place des postes les plus énergivores à la maison, juste après le chauffage ! Le problème, c’est qu’en plus de peser lourd sur la facture, un tiers de la chaleur qu’il produit (en moyenne) est perdue. C’est comme si 85€* tombaient de notre poche chaque année, sans même que l’on s’en aperçoive. Enfin… jusqu’à aujourd’hui. Alors, qu’à cela ne tienne, il est grand temps d’arrêter les dépenses inutiles. Place aux bonnes astuces (10 au total) pour limiter les déperditions d’énergie générées par Mister chauffe-eau. Prêt ? 

🌡 1. Régler le chauffe-eau à la bonne température : ni trop, ni pas assez !

Première règle d’or à appliquer pour revoir la consommation annuelle du chauffe-eau électrique (ou autre) à la baisse ? Régler son thermostat entre 50 et 55°C. Eh oui, car cette fourchette de température est la clé pour conserver son confort quotidien (c’est-à-dire éviter les douches à l’eau froide 🥶) tout en claquant la porte à la surconsommation. Ou la promesse d’une facture d’énergie (un peu) plus light, sachant que l’Ademe parle de 31€/an d’économies en moyenne. Une bien belle cagnotte d’épargnée pour un si petit geste, non ?

50 à 55°C et pas un de plus

D’ailleurs, précisons que ce réglage du chauffe-eau permet de réduire la facture tout en limitant les risques de brûlure, le développement de bactéries et l’accumulation de calcaire. Preuve qu’il n’y a que des bonnes raisons de revoir la programmation du chauffe-eau. Alors vite, pensez à régler sa température pour éviter de consommer plus que nécessaire, au même titre que vous le feriez pour régler la puissance du compteur élec’ !

🕠 2. Programmer le chauffe-eau pour focaliser son activité durant les heures creuses (ces heures à petits prix)

L’option tarifaire de votre contrat d’élec’, ça compte pour réaliser (plus ou moins facilement) des économies ! En l’occurrence, avec un abonnement heures pleines / heures creuses, vous pouvez tirer parti des heures auxquelles l’électricité est la moins chère pour remplir votre chauffe-eau.

LA formule pour réduire la consommation électrique d’un ballon d’eau chaude

Il suffit alors de le régler en mode automatique pour qu’il s’active durant ces plages horaires à prix tout doux (c’est votre tableau électrique qui fait le job, vous avez juste à enclencher le mode « auto »). À petits gestes, grandes économies ! (Au passage, si vous ne le faites pas déjà, on vous conseille de programmer aussi votre chauffage pour réaliser des économies. C’est jusqu’à 25% de conso en moins avec la Station connectée Sowee)

Ah oui, du coup, si vous ne disposez pas encore d’un contrat en heures pleines / heures creuses, il va falloir se poser sérieusement la question. A priori, vous avez plus à y gagner qu’à y perdre ;). 

📴 3. Éteindre le chauffe-eau en cas de break prolongé : vive les vacances pour tous !

Si des vacances vous tendent les bras ou qu’une absence de plus de 2 ou 3 jours se profile à l’horizon, n’hésitez plus une seconde : couper votre chauffe-eau. En effet, quand vous désertez pour quelques temps, faire remonter l’eau en température à votre retour consommera moins d’énergie que de l’avoir maintenue chaude inutilement pendant plusieurs jours.

LE bon réflexe pour consommer moins

Voilà. Vous saurez que la prochaine fois, en plus des valises à boucler, des volets à fermer et des radiateurs à baisser, vous pourrez rajouter l’extinction du chauffe-eau sur la to do list ;). Ce qui est bien, c’est que la récompense est une somme supplémentaire de gagnée, éventuellement pour les prochains congés ! 

🛀 4. Réduire votre conso en eau

“Pourquoi mon chauffe-eau consomme beaucoup ?”. Eh bien, l’une des réponses à cette question existentielle se trouve peut-être tout simplement du côté de vos (mauvaises) habitudes de consommation. Ces bains moussants un peu trop réguliers, cette eau qu’on laisse trop couler durant le lavage des mains, ce prélavage systématique des assiettes avant de remplir le lave-vaisselle, ce débit +++ sollicité à l’heure de la douche… Bon. Vous voyez de quoi on parle, pas vrai ;).

Ciao les mauvaises habitudes énergivores, bonjour les nouvelles résolutions économes !

La bonne nouvelle, c’est qu’il suffirait de 21 jours pour ancrer une nouvelle habitude dans notre quotidien. Si, si ! Alors, pourquoi ne pas prendre dès à présent de sages résolutions ? Place aux bains plus occasionnels, au robinet qu’on ferme lors du savonnage sous la douche, à la fin de l’étape intermédiaire “rinçage des assiettes” lorsqu’on possède un lave-vaisselle, aux douches de 5 minutes au lieu de 10… D’ailleurs, pour l’adoption de réducteurs de débit (du type douchettes économes, mousseurs…), l’Ademe annonce 40€/ an d’économies. Ça donne envie de rompre sa routine ! Du moins, si le but est de contourner le gouffre énergétique qu’on creuse soi-même, avoir une pensée pour la planète et payer moins en fin de mois ! Vous en pensez quoi ?

🚿 5. Installer des mitigeurs plutôt que de (trop gourmands) robinets mélangeurs

Dans le match qui oppose les mitigeurs aux robinets mélangeurs classiques (ou à l’ancienne), il faut savoir ce qui différencie ces deux rivaux n’est autre que leur façon de commander le robinet. Et par conséquence, leur façon de consommer de l’eau ! Ainsi, là où le mitigeur ne possède qu’une seule manette pour réguler la température ET le débit de l’eau ; le mélangeur, lui, est un monstre à deux têtes, l’une étant dédiée à l’eau chaude, l’autre à l’eau froide. Vous la voyez se dessiner l’inégalité ? Oui, on confirme, la conso en eau est plus élevée chez le robinet mélangeur. 

Robinets mitigeurs vs robinets mélangeurs = 1-0 !

Résultat : si on peut choisir (ou changer ses robinets), ce sont des mitigeurs qu’on préfère à tout prix ! Et si ce changement n’est pas possible ou pas à l’ordre du jour, l’astuce à chiper consiste à systématiquement fermer les mitigeurs en position froide pour éviter de solliciter le chauffe-eau inutilement. Tout pour réduire la consommation en électricité du chauffe-eau coûte que coûte !

🔧 6. Penser à chouchouter votre chauffe-eau, parce qu’il le vaut bien…

Longue vie au chauffe-eau ! Oui, mais… encore faut-il être aux petits soins pour assurer sa longévité. Rien d’obligatoire légalement, mais comme pour tout appareil désireux de rester en forme, l’entretien fait toute la différence. De quoi éviter d’avoir à racheter un chauffe-eau de sitôt, mais aussi et surtout, s’assurer de réaliser des économies d’énergie et éviter tout risque de dégât des eaux ! Bien.

…Et parce qu’il vous le rendra bien !

Maintenant qu’on a dit ça, encore faut-il savoir comment s’y prendre pour chouchouter son équipement. Déjà, il y a le détartrage, à prévoir tous les 2, 3 ans environ. Mais aussi : faire la vidange et vérifier la soupape de sécurité sur l’arrivée d’eau froide pour éviter tout risque de fuite ! Avec ces petites attentions, votre chauffe-eau devrait réussir à préserver sa santé de fer :). Et le mieux, c’est que tout le monde est gagnant dans l’histoire !

⚖ 7. Adapter la taille du chauffe-eau à vos besoins réels (sans tricher, hein !)

Il faut savoir que la conso élec’ d’un chauffe-eau dépend, entre autres, de sa taille et de sa contenance. Le hic, c’est que 30% des chauffe-eaux sont surdimensionnés. D’où l’importance de bien penser au volume de l’équipement en amont de l’installation pour que sa taille soit en phase avec la composition du foyer. Par exemple, si vous vivez seul, un ballon d’eau chaude de 50 litres devrait suffire. Clairement, il est inutile d’investir dans un appareil de 200 litres !

1+1=2, pas 3 !

Si vous n’êtes pas encore totalement convaincu, sachez que passer d’un chauffe-eau de 200 litres à un modèle de 50 litres revient à économiser 300 à 400 kWh/an. Ah oui, quand même. Preuve que ça en vaut la peine de bien évaluer ses besoins avant de passer en caisse. En cas de doute, n’hésitez pas à faire le calcul de consommation d’un chauffe-eau électrique de 200 litres ou 300 litres (chauffe-eau électrique ou autre) et le comparer avec la conso d’un plus petit gabarit. Les chiffres ne mentent jamais !

🌱 8. Investir dans un chauffe-eau basse consommation – best choice ever, sans aucune hésitation

Si vous faites partie de la team “c’était mieux avant”, on est d’accord sur beaucoup de points, mais pas sur les équipements de la maison. Car il faut bien admettre que les nouvelles technologies donnent naissance à des produits chaque fois plus efficaces et performants… Là où les anciens ne font plus le poids ! Il n’y a qu’à comparer la consommation électrique d’un chauffe-eau thermodynamique et la consommation d’un chauffe-eau électrique !

Les appareils basse conso, c’est l’avenir !

Appartenant à la famille des appareils économes, le premier se classe largement en tête pour sa façon de générer des économies d’énergie. Alors, si votre chauffe-eau se range plutôt dans la lignée des dinosaures (il suffit qu’il ait 15 ou 20 ans pour y être attaché), n’y pensez plus, et remplacez-le plutôt par un chauffe-eau basse consommation c’est-à-dire un modèle thermodynamique ou un chauffe-eau solaire individuel (également appelé “CESI”). Et pour faire le bon choix lors de l’achat, on va vous dire deux choses importantes, tout de suite, maintenant, dans le paragraphe suivant.

👀 9. Se fier aux bons repères lors du passage en caisse : in-dis-pen-sable

L’étiquette énergie, repère n°1, évidemment

Choisir et investir dans un nouveau chauffe-eau ou dans n’importe quel autre équipement de la maison d’ailleurs (chauffage, appareil électroménager…), est une étape qui devrait TOUJOURS commencer par un décryptage soigné de l’étiquette énergie. Et ce, pour plusieurs raisons. Déjà, car tout nouvel arrivant est destiné à faire un bon bout de chemin parmi nous (aucun de ces appareils n’est acheté pour rester dans le foyer un an ou deux, mais plutôt 10 ou 15 ans, ce qui n’est pas rien).

Ensuite, car les prix d’achat peuvent être trompeurs, au sens où les équipements les moins chers sont souvent ceux qui consomment le plus à l’usage. Il convient donc d’apporter une attention toute particulière à l’estimation de conso indiquée sur l’étiquette énergie !

Lire aussi :

Quels sont les appareils qui consomment le plus à la maison ?

Car sa fonction première est bien de nous donner une idée du montant de nos futures factures pour nous inciter à faire les bons choix. C’est-à-dire, à privilégier des appareils économes en énergie (classés A ou B de préférence) et non pas forcément les plus économiques à l’achat. Le guide à suivre ? La grille de notation de la fameuse étiquette qui va de A à G, passant ainsi du vert au rouge. D’ailleurs, sachez qu’après un petit lifting datant du 1er mars 2021, l’étiquette énergie a supprimé pour certains appareils les sous-catégories A+, A++ et A+++ qui tendaient à brouiller le message et ne collaient plus à la réalité des performances énergétique actuelles !

La fonction “SMART”, un vrai plus !

Ajuster automatiquement la production d’eau chaude à sa conso, c’est possible ! Et pour ce faire, on peut remercier le mode intelligent SMART de certains chauffe-eaux, grâce auquel ces derniers sont en mesure de surveiller l’utilisation de l’eau chaude pour anticiper au mieux les différents cycles d’utilisation à venir. En bref, il s’agit de maintenir la température à un niveau réduit lorsque vous n’avez pas besoin d’eau chaude. Coucou les économies d’énergie ! 

Résultat, si vous pouvez adopter un appareil doté de cette fonction, ce ne sera que du bonus :).

🧥 10. Couvrir le chauffe-eau d’un manteau : THE jaquette isolante

On sait qu’isoler la maison permet de réduire significativement les déperditions de chaleur. Par contre, on sait moins qu’on peut aussi isoler son chauffe-eau pour les mêmes raisons ! Mais alors, comment s’y prendre ? Eh bien, il s’agit de l’habiller d’une housse ou d’une jaquette isolante de la même façon que vous sortez votre manteau d’hiver pour moins ressentir le froid extérieur !

La meilleure façon pour lui de conserver sa chaleur « corporelle » !

Étonnant, mais sacrément efficace. Car lorsque l’eau attend, l’eau chaude perd des calories. Ainsi, en couvrant le chauffe-eau d’un poncho conçu pour lui – plus communément appelé sur-isolant ou jaquette isolante, il est possible de freiner cette perte calorifique. En coût, cela représente en moyenne, 21€ d’économies, toujours, bien sûr, selon l’Ademe. 

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La classe énergie d’une maison, c’est quoi au juste ?

Autres “plus” de ce choix quelque peu original ? Être hyper simple et rapide à poser ainsi qu’augmenter la durée de vie de l’appareil (puisque s’il se déclenche moins souvent, il s’use aussi moins vite). Et aussi : former une isolation acoustique, en plus de l’isolation thermique, de quoi réduire le bruit du chauffe-eau. Chouette ! On n’est jamais contre un peu de silence.

*Source : Ademe 

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